Tennis – Le Geneva Open fidélise ses finalistes et attend Wawrinka

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TennisLe Geneva Open fidélise ses finalistes et attend Wawrinka

Casper Ruud et Denis Shapovalov seront de retour au parc des Eaux-Vives du 14 au 21 mai. «Je garde sa chambre pour Stan Wawrinka», prévient Gérard Tsobanian.

Mathieu Aeschmann
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Mathieu Aeschmann
Casper Ruud et Denis Shapovalov se retrouveront-ils en finale du Gonet Geneva Open 2022 pour une revanche?

Casper Ruud et Denis Shapovalov se retrouveront-ils en finale du Gonet Geneva Open 2022 pour une revanche?

@gonetgenevaopen

Pour sa septième édition, prévue du 14 au 21 mai sur les courts du TC Genève Eaux-Vives, le Gonet Geneva Open pourra compter sur deux retours de choix: celui du public et celui de ses deux derniers finalistes: Casper Ruud et Denis Shapovalov. Le Norvégien – 8e mondial, quatre trophées sur terre battue en 2021 – reviendra donc défendre son titre et retrouvera sur sa route la fougue du demi-finaliste de Wimbledon (ATP 13), l’homme qui avait poussé Rafael Nadal à la limite des cinq sets en quarts de finale à Melbourne. À deux mois des premiers échanges, l’affiche raconte déjà un certain statut. Et ce n’est peut-être pas terminé. 

«Je suis content de voir les finalistes revenir, cela prouve qu’ils ont aimé notre tournoi, sourit Gérard Tsobanian, patron du GGO. Tant Ruud que Shapovalov ne sont pas venus une fois parce que ça les arrangeait. Leur retour démontre notre faculté à fidéliser.» Et celui qui dirige aussi le Masters 1000 de Madrid d’ajouter. «On fera comme chaque année, en gardant des invitations pour attirer un ou deux grands noms qui auraient perdu trop vite à Rome (la semaine précédente). Cette stratégie a amené Dimitrov, Nishikori, Cilic et Zverev à Genève. Elle fonctionne.»

En contact avec Wawrinka

Même si rien ne sert de spéculer sur l’identité de ce (ces) grand(s) nom(s), une certitude s’impose: ce ne sera pas Roger Federer, lequel poursuit son processus de réathlétisation dans l’espoir de revenir à la compétition durant l’été. Cela étant, la fibre cocardière du public romand pourrait se transférer sur Stan Wawrinka, double vainqueur au parc (2016, 2017), et annoncé à Monte-Carlo (voir plus bas). Le Vaudois pourra-t-il compter sur une wild card des organisateurs? Cette invitation lui éviterait d’utiliser l’un de ses jokers accordés dans le cadre de la règle du «classement protégé».

«On fait même mieux: je lui garde sa chambre à l’hôtel, annonce Gérard Tsobanian. Nous l’avons contacté et, pour l’instant, son intention est plutôt de se reposer la semaine du tournoi. C’est normal d’être prudent lorsque l’on revient de blessure, je comprends. Laissons-le déjà reprendre, retrouver des sensations. Je lui souhaite de pouvoir jouer sans douleur. Il aura alors tout loisir de se projeter. Tout reste ouvert.» Une ouverture qui, il faut l’espérer, débouchera sur des retrouvailles. Car Stan Wawrinka a trop de bons souvenirs sur la terre battue genevoise pour ne pas y puiser l’énergie capable de le ramener vers le plus haut niveau.

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