Un drone filme l’Ouest lausannois plongé dans l’obscurité

Depuis 2019, des communes, de plus en plus nombreuses, participent au projet Perséides. Elles n’allument pas leur éclairage public la nuit du pic annoncé des étoiles filantes. Quatre de l’Ouest lausannois, Chavannes, Crissier, Écublens et Renens s’y sont notamment mises en 2020 et ont réédité l’expérience dans la nuit du 12 au 13 août dernier.

Elles comptaient commencer à filmer dès 21 h 30 mais les équipes du Service intercommunal de l’électricité (SIE SA) n’ont pu sortir que vers 22 h 45, un important orage ayant éclaté sur la Suisse romande alors qu’encore deux jours avant, les conditions pour observer les étoiles filantes s’annonçaient parfaites.

La couverture nuageuse ayant été totale, le SIE a décidé de montrer plutôt à quoi ressemblaient les communes sans leur éclairage public en diffusant cette vidéo. Un drone a filmé la différence la nuit d’avant celle des Perséides puis la nuit en question. Les lumières n’ont pas été éteintes, elles n’ont tout bonnement pas été allumées de la nuit. Tout n’est pas plongé dans l’obscurité. La gare de Renens par exemple reste allumée, tout comme certains grands axes routiers pour des raisons de sécurité. Et même si les privés sont encouragés également à éteindre leurs lumières, on voit sur les images de Chavannes que le Vortex, le bâtiment du campus universitaire, brille de mille feux.

Reste que la différence est frappante, avec ou sans éclairage public. Une obscurité idéale pour observer le ciel quand les conditions le permettent, mais qui peut également sensibiliser les gens à la question de savoir si toutes les lumières urbaines sont nécessaires ou non la nuit. En éteindre une partie représente des économies d’énergie importantes.