Athlétisme: Kambundji manque la médaille pour dix centièmes

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AthlétismeKambundji manque la médaille pour dix centièmes

La sprinteuse bernoise a pris la cinquième place du 100 m des championnats du monde d’Eugene (Oregon). Elle a couru à deux centièmes de son record de Suisse.

Mujinga Kambundji n’a pas réussi à décrocher une médaille sur 100 m.

Mujinga Kambundji n’a pas réussi à décrocher une médaille sur 100 m.

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Mujinga Kambundji n’a pas réussi à décrocher une médaille sur 100 m, aux championnats du monde d’Eugene (Oregon), mais elle n’a aucun regret à avoir. Elle a pris la cinquième place en finale, bouclant sa ligne droite en 10’’91, soit à deux centièmes de seconde de son record de Suisse, établi cette année.

La sprinteuse bernoise de 30 ans, championne du monde en salle du 60 m l’hiver dernier, a terminé à 10 centièmes du podium. Elle n’a donc aucun regret à avoir, puisqu’elle aurait dû pulvériser son record national pour décrocher une médaille.

«C’est mon cinquième titre mondial sur 100 m, et il arrive à 35 ans, oui j’ai bien dit 35 ans!»

Shelly-Ann Fraser-Pryce, quintuple championne du monde du 100 m

La victoire est allée à Shelly-Ann Fraser-Pryce, sacrée championne du monde du 100 m pour la cinquième fois à 35 ans. Elle s’est imposée en 10’’67 devant deux autres Jamaïquaines, Shericka Jackson et Elaine Thompson-Herah. Jamais personne n’avait couru aussi vite en finale mondiale.

«Je crois dur comme fer que je suis capable de courir plus vite, et comme j’y crois, je ne m’arrêterai pas tant que je ne l’aurai pas fait», a lancé en zone mixte la Caribéenne, qui, comme ses compatriotes, ne s’est pas présentée en conférence de presse.

«Le secret de ma réussite, c’est que je suis une compétitrice. J’adore la compétition et je crois que Dieu m’a donné un don. Je travaille dur, je suis assidue, déterminée, et j’en veux toujours plus», a poursuivi celle qui doit encore courir le 200 m et le 4x100 m à Eugene.

Holloway conserve son titre sur 110 m haies

«C’est mon cinquième titre mondial sur 100 m, et il arrive à 35 ans, oui j’ai bien dit 35 ans!», a souri la triple championne olympique et désormais décuple championne du monde. «C’est remarquable. Avant tout j’ai toujours cru en moi, j’ai toujours cru en mes capacités.»

«C’était assurément quelque chose qu’on avait en tête», a-t-elle ajouté, évoquant le triplé jamaïcain en finale du 100 m féminin. «Je suis contente qu’on ait pu le faire, et d’avoir fini première des trois. On savait que les États-Unis avaient fait le triplé sur 100 m, on ne pouvait pas les laisser nous voler la vedette!»

Son fils Zyon, né à l’été 2017, suit-il ses exploits? «Mon mari et mon fils étaient en tribunes. Mais ils n’aiment pas trop être dans la lumière, alors ils s’assoient tout en haut pour que personne ne les voie», a encore raconté la sprinteuse.

Shelly-Ann Fraser-Pryce est convaincue qu’elle peut aller encore plus vite.

Shelly-Ann Fraser-Pryce est convaincue qu’elle peut aller encore plus vite.

AFP
(AFP/R.Ty)

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