Variole du singe: Un premier cas suspect détecté en Grèce

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Variole du singeUn premier cas suspect détecté en Grèce

Ce premier cas suspect identifié par les autorités a été détecté sur un touriste anglais.

La plupart des cas récents dans les pays occidentaux ont été recensés parmi des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes selon l’OMS.

La plupart des cas récents dans les pays occidentaux ont été recensés parmi des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes selon l’OMS.

AFP

Un premier cas suspect de variole du singe a été détecté en Grèce, sur un touriste anglais, a annoncé samedi l’organisme grec de santé publique. Le ressortissant anglais et sa partenaire de voyage ont été transférés à l’hôpital dans une chambre à l’isolement, a précisé l’organisme grec dans un communiqué. Des analyses en laboratoire doivent confirmer ce cas d’ici lundi.

Plusieurs pays occidentaux dont la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, les États-Unis, l’Espagne ou encore la Suède ont recensé des cas. La variole du singe ou «orthopoxvirose simienne» est une maladie rare dont le pathogène peut être transmis de l’animal à l’homme et inversement.

Des symptômes qui durent entre 14 et 21 jours

Ses symptômes ressemblent, en moins grave, à ceux que l’on observait dans le passé chez les sujets atteints de variole: fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, dorsales, au cours des cinq premiers jours. Puis apparaissent des éruptions cutanées, des lésions, des pustules et enfin des croûtes. Il n’existe pas de traitement pour cette maladie qui guérit en général spontanément et dont les symptômes durent de 14 à 21 jours. Les cas graves se produisent plus fréquemment chez les enfants et sont liés à l’ampleur de l’exposition au virus, à l’état de santé du patient et à la gravité des complications.

Selon les épidémies, le taux de létalité a pu varier énormément mais il est resté inférieur à 10% dans tous les cas documentés, principalement chez les jeunes enfants. La transmission inter-humaine peut résulter de contacts étroits avec des sécrétions infectées des voies respiratoires, des lésions cutanées d’un sujet infecté ou d’objets récemment contaminés par des liquides biologiques ou des matières provenant des lésions d’un patient.

La plupart des cas récents dans les pays occidentaux ont été recensés parmi des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, a dit vendredi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui a indiqué vouloir faire la lumière sur la transmission du virus, notamment au sein de la communauté homosexuelle.

(AFP)

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