FootballManchester United met à l’écart Antony, accusé de violences conjugales
L’ailier est accusé de menaces et de violences psychologiques et physiques sur son ex-compagne. Son club a décidé de retarder son retour afin qu’il règle sa situation.
Manchester United a annoncé dimanche que son attaquant brésilien Antony resterait en retrait du club «jusqu’à nouvel ordre afin de répondre aux allégations» de menaces et violences venues de son ex-petite amie.
«Les joueurs qui n’ont pas participé aux matches internationaux doivent reprendre l’entraînement lundi. Cependant, il a été convenu avec Antony qu’il retarderait son retour jusqu’à nouvel ordre afin de répondre aux allégations», a fait savoir le club anglais.
Ecarté par le Brésil
L’ailier de 23 ans est accusé par son ex-compagne Gabriela Cavallin de menaces et de violences psychologiques et physiques, des faits démentis par le joueur.
Antony a été appelé par le sélectionneur du Brésil, Fernando Diniz, pour les matches contre la Bolivie et le Pérou, les 8 et 12 septembre. Mais la révélation des accusations a conduit la Confédération brésilienne de football (CBF) à le suspendre de la Seleçao «pour protéger la victime présumée, le joueur, l’équipe nationale brésilienne et la CBF».
Le joueur dément
Des messages via le réseau WhatsApp présumés publiés par la presse brésilienne ont révélé des menaces et des actes d’intimidation qu’Antony aurait proférés à l’encontre de son ex-petite amie.
Dans l’une des conversations citées par les médias locaux, l’ex-compagne d’Antony affirme que l’agresseur doit s’excuser pour les «coups de pied et les attaques». La réponse est «désolé» dans le message suivant. Mme Cavallin, qui a porté l’affaire devant la police de Sao Paulo, est également photographiée avec une blessure au cuir chevelu.
Le joueur s’est dit «victime de fausses accusations» et a affirmé que «les preuves déjà produites et celles qui le seront prouvent que je suis innocent». Il a expliqué que leur relation était «tumultueuse, avec des offenses verbales de part et d’autre» mais assure cependant n’avoir «jamais eu recours à l’agression physique».