US Open: Iga Swiatek: «Je suis super fière de moi»

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US OpenIga Swiatek: «Je suis super fière de moi»

À New York, la Polonaise, No 1 mondiale, a prouvé qu’elle pouvait aussi gagner sur une surface dure. Après son beau succès face à Ons Jabeur, elle n’oubliera pas non plus sa photo avec le chanteur Seal.

Iga Swiatek n’y croyait pas à ce trophée de l’US Open, sur une surface dure.

Iga Swiatek n’y croyait pas à ce trophée de l’US Open, sur une surface dure.

Getty Images

Elle n’a que 21 ans et Iga Swiatek a déjà trois trophées de Grand Chelem à son palmarès: celui de l’US Open, sur surface dure, qui s’ajoute donc à ses deux de terre battue remportés à Roland-Garros. De quoi la rendre très heureuse après avoir battu à New York Ons Jabeur en deux sets (6-2 7-6/7-5), confirmant qu’elle est bien l’incontestable No 1 mondiale. La Polonaise a raconté son bonheur lors de la conférence de presse d’après-match. Morceaux choisis.

Iga, que ressentez-vous après cette victoire?

Je suis super fière de moi parce que ce n’était pas un match facile. Même si j’ai dominé le début de la partie, je savais que ce serait serré et qu’on tirerait profit de chacune de mes erreurs. Dans le second set, le match est devenu très physique et je suis contente que mon niveau d’énergie soit encore monté d’un cran pour pouvoir être un peu plus précise dans les moments clés et conclure. Nous avons joué à un très haut niveau. Et je suis particulièrement fière de mon niveau mental, je ne craque pas dans les moments difficiles. Après les matches, même si j’ai perdu, je n’ai aucun regret parce que je sais que j’étais à 100%. Je suis également fière d’avoir bien plus de solutions dans mon jeu qu’avant, du point de vue du tennis mais aussi du mental. J’utilise très bien ces possibilités et j’en suis fière parce que je sais ce que c’est que d’être sur le court et de ne pas savoir quoi faire pour changer le cours d’un match. Ça fait longtemps que je ne me suis pas retrouvée à court d’idées, donc ça prouve que je progresse.

‹‹C’est aussi une confirmation que je n’ai pas de limite››

Iga Swiatek, victorieuse de l’US Open

Était-ce important pour vous de remporter un titre du Grand Chelem sur une autre surface que la terre battue?

Bien sûr! En début de saison, j’ai compris que je pouvais peut-être avoir de bons résultats sur le circuit. Je suis aussi arrivée en demi-finale à l’Open d’Australie. Mais je n’étais pas sûre d’être au niveau pour gagner un tournoi du Grand Chelem, surtout sur une surface aussi rapide qu’à l’US Open. Je ne m’y attendais pas, c’est certain. C’est aussi une confirmation que je n’ai pas de limite.

Alors ce titre est-il plus satisfaisant que les deux de Roland-Garros?

Il est difficile de comparer. À Roland-Garros, je sens toujours que je suis en contrôle et je me sens bien sur le court Philippe-Chatrier. Ici, sur le Arthur-Ashe, j’ai du mal à m’habituer à l’atmosphère. Pour mon deuxième titre à Roland-Garros, j’avais beaucoup de pression et tout le monde s’attendait à ce que je gagne. Ici, j’avais des objectifs moins élevés et j’ai réussi à les dépasser. Et je pense que les gens ne m’attendaient pas beaucoup sur du dur. Donc je pense que Roland-Garros était un peu plus compliqué. Mais si on ne parle que de tennis et de physique, c’était plus difficile ici (ndlr: à Flushing Meadows).

Vous avez parlé des distractions à New York, par quoi avez-vous été distraite?

En fait, ce ne sont pas des distractions, mais c’est plutôt le fait de rencontrer des célébrités. Comme (l’ex-championne de ski) Lindsey Vonn. Et (le chanteur) Seal! Après lui avoir parlé, je me suis dit «même si je perds maintenant, j’aurai déjà remporté ce tournoi parce que j’ai une photo avec lui». C’était génial. C’est quelque chose qui ne peut probablement arriver qu’à New York… parce que c’est New York.

(AFP)

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