Football: Timothy Fayulu: «Winterthour, c’est une grande famille»

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FootballTimothy Fayulu: «Winterthour, c’est une grande famille»

Prêté cette saison par le FC Sion, le gardien genevois (22 ans) découvre les particularités du club zurichois, néo-promu en Super League. Il raconte avant le coup d’envoi du championnat.

Jérôme Reynard
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Jérôme Reynard
Timothy Fayulu, ici sous le maillot du FC Sion, où son contrat court jusqu’en 2024.

Timothy Fayulu, ici sous le maillot du FC Sion, où son contrat court jusqu’en 2024.

imago images/Geisser

Timothy Fayulu, dans quel état d’esprit se trouve le FC Winterthour à l’approche du grand jour et de ce retour en Super League, 37 ans après?

On attend samedi et ce premier match contre Bâle avec beaucoup d’impatience. Le FCB d’entrée, ça va nous mettre direct dans le bain, face à la réalité de la Super League. On se réjouit que les choses sérieuses commencent.

Quelles sont vos attentes pour cette saison?

L’objectif est de se maintenir, mais aussi de construire. Pour cela, on a la chance d’avoir un groupe pétri d’ondes positives, que ce soit dans le vestiaire ou sur le terrain, à l’entraînement comme en match.

On dit que le FC Winterthour est un club à part. Qu’avez-vous découvert à votre arrivée?

Honnêtement, j’ai été surpris. C’est une grande famille. Tout le monde est proche et s’investit pour le club, l’équipe et les joueurs. On sent cette présence au quotidien, qu’elle vienne de l’administration, des responsables des équipements, des personnes qui gravitent dans l’ombre… Je me répète, mais je ressens vraiment des ondes positives.

Qu’est-ce qui fait la force de votre groupe?

En fait, j’ai découvert une bande de potes qui jouent ensemble au foot… Je crois que c’est ce qui leur a permis de monter en Super League. Le groupe a du reste peu changé durant l’intersaison. Il y a beaucoup d’humilité, tout le monde est au même niveau.

«Je ne veux plus être No 2.»

Timothy Fayulu

Quid de la situation des gardiens?

On est en concurrence (ndlr: avec Jozef Pukaj). Mais je suis venu à Winterthour pour jouer. Et pour amener mon expérience de la Super League malgré mon jeune âge.

Avez-vous entouré le premier duel entre Winterthour et Sion (le 2 octobre à Tourbillon) dans votre agenda?

C’est clair! Celui-là, je l’attends avec beaucoup d’impatience aussi.

Comment s’est concrétisé votre prêt d’une saison à Winterthour en provenance de Sion, où votre contrat court jusqu’en 2024?

A l’arrivée de Paolo Tramezzani, en octobre 2021, je n’ai pas ressenti beaucoup de confiance. J’ai alors commencé à penser à l’éventualité de chercher un rôle plus en vue ailleurs. Sauf que pour un gardien, c’est compliqué de trouver une bonne place durant le mercato d’hiver, en pleine saison. J’ai donc attendu juin, où des discussions ont gentiment abouti à cette solution qui me convient parfaitement. J’ai déjà évoqué les ondes positives qu’il y a dans ce club et dans ce vestiaire, mais il y a aussi ce coach (ndlr: Bruno Berner) et cet entraîneur des gardiens (ndlr: Stephan Lehmann, double champion de Suisse et vainqueur de la Coupe à quatre reprises avec… le FC Sion) avec qui je me réjouis de travailler. Une chose est certaine: je ne veux plus être No 2.

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