Enchères  – Deux diadèmes de Joséphine Bonaparte vendus une fortune 

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EnchèresDeux diadèmes de Joséphine Bonaparte vendus une fortune

Des bijoux «très rares» ayant appartenu à l’impératrice Bonaparte ont été acquis pour près de 700’000 francs mardi à Londres.

Deux diadèmes de style néo-classique ayant vraisemblablement appartenu à Joséphine de Beauharnais (1763-1814), épouse de Napoléon Bonaparte, ont été vendus pour près de 700’000 francs mardi lors d’enchères à Sotheby’s à Londres.

Conservés pendant au moins 150 ans

Un premier lot, composé d’un diadème en or décoré de camées et d’émail bleu, d’une paire de boucles d’oreilles assortie, d’un peigne et d’un ornement de ceinture avec au centre un camée représentant Ariane, s’est vendu pour 450’600 livres sterling (plus de 550’000 francs).

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Un second lot, composé d’un autre diadème également orné de camées représentant des figures mythologiques et décoré d’émail bleu, d’un ornement de ceinture et d’un camée représentant le profil de Zeus a été adjugé pour 126’000 livres sterling, soit plus de 138’000 francs.

AFP

Ces deux diadèmes «très rares» datant du début du 19e siècle incarnent selon la maison d’enchères «la fascination pour le style néo-classique qui atteint son apogée sous le régime de Bonaparte».

Ils proviennent d’une collection privée britannique, où ils ont été conservés pendant au moins 150 ans.

«Pas de pièces comparables dans le monde»

«Ces bijoux majestueux montés de camées et d’intailles évoquent certainement le style de la grande impératrice Joséphine – son rang d’épouse de Napoléon Bonaparte, son goût impeccable et son intérêt pour le monde classique», avait indiqué avant la vente Kristian Spofforth, responsable du département Bijoux de Sotheby’s à Londres.

«L’impératrice Joséphine était bien plus qu’une simple collectionneuse d’antiquités. En étant la première à intégrer ces camées et intailles à sa tenue, les portant au côté de perles et de diamants, elle a créé une toute nouvelle mode qui a balayé Paris et le monde», a-t-il ajouté.

Il avait souligné qu’il n’y avait «pratiquement pas de pièces comparables dans le monde» à ces diadèmes, fabriqués dans les meilleurs ateliers français, expliquant que «lorsque la mode a changé, les bijoux ont été brisés et remodelés, ce qui rend leur survie vraiment exceptionnelle.»

(AFP)

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