FootballAnthony Braizat: «Déçu au final, parce qu'on est des compétiteurs»
Rageante mais intéressante, la défaite du Stade Lausanne Ouchy au 2e tour de la Coupe de Suisse contre YB (0-1) a de quoi donner le sourire au coach vaudois pour la suite de la saison.
- par
- Robin Carrel
Presque 3000 spectateurs dans la vieille Pontaise, du spectacle, un exploit vaudois à deux poteaux près… Le SLO s’est fait une jolie pub samedi soir, avant de courber l’échine sur une tête d’Itten, un international suisse. A part le score, le coach varois a vu de quoi son équipe pouvait se chauffer. A reproduire lors des futures obscures bagarres en Challenge League.
Après un match comme ça, c'est quoi le sentiment?
Fier de mes joueurs ce soir! On a essayé de produire du jeu, on n'a pas dérogé à notre philosophie et on est allé les chercher. je pense qu'on les a mis en difficulté. Il nous a manqué un brin de... Voilà, le poteau rentrant, le poteau sortant! Après, en 2e mi-temps, ils nous ont mis un peu en difficulté et ont davantage gardé le ballon. Nous étions moins bien dans le pressing et je ne vais pas dire dans le dur physiquement, mais on avait beaucoup couru lors de la 1re période, qu'on devait gagner 1-0. Nous n'étions pas loin!
A la vue de la feuille de match, avec tous les grands noms de sortie côté YB, que vous êtes-vous dit?
Que c'était bien! Que c'était top! J'étais super content. C'était bien de vivre ça avec les gars. Maintenant voilà, on s'est mesuré au top de ce qui se fait en Suisse. On voit qu'il y a encore du boulot, mais on est sur le bon chemin.
C'est un match sur lequel le SLO peut pas mal construire, non? Que ce soit sur le terrain comme en-dehors, avec une soirée réussie à tous points de vue.
Oui! Yagan Hiraç, Serge Duperret et Vartan Sirmakes nous mettent tout à disposition pour progresser. Meho Kodro (ndlr: l'ancien coach du SLO) a fait du bon boulot pendant deux ans. A moi de reprendre le flambeau pour la même période. J'ai signé pour deux saisons ici avec mon staff. On essaie de donner la confiance à ces jeunes. On a quand même fini avec un 2002 et un 2000 devant (ndlr: les années de naissance des «entrants»), avec la fougue, avec l'envie. On est sur le bon chemin! Mais maintenant, on va vite devoir se remettre la tête au championnat, parce que contre YB, c'était la Coupe et pas notre monde.
Quand on travaille quelque chose toute la semaine et que pendant 60 minutes votre équipe joue si bien, c'est gratifiant?
Oui, c'est génial. Mais on est déçu au final, parce qu'on est des compétiteurs. On rentre sur un terrain pour gagner des matches. Ca doit toutefois donner de la confiance à mon groupe pour nos matches de Challenge League un peu besogneux et pour y faire des différences.