Hockey sur glaceGuillaume Maillard n’est vraiment pas pressé de rentrer «à la maison»
Le Vaudois a été prêté au HC Bienne jusqu’à la pause de novembre. Sera-t-il rappelé par le Lausanne HC, décimé par les blessures et les absences?
- par
- Cyrill Pasche Bienne
Prêté au HC Bienne jusqu’à la pause internationale de novembre (le 7), le Vaudois pourrait-il être rappelé prématurément au LHC, qui à son tour connaît une vague de blessures? «Très honnêtement, je n’en sais rien. Il y a certaines conditions à remplir pour que je puisse être rappelé à Lausanne, mais ce n’est pas vraiment de mon ressort.» Ce que le joueur ne souhaiterait pas: être rappellé à Lausanne pour… ne pas jouer. Cela se comprend.
Parqué au HC Bienne depuis le 13 septembre «pour palier l’absence de nombreux blessés dans les rangs du HCB», Guillaume Maillard (23 ans) ne cache pas qu’il est heureux dans le Seeland, où il joue davantage qu’à Lausanne et où il marque même des buts (2).
Dans une entrevue accordée au Journal du Jura la semaine passée, l’attaquant des Lions avait d’ailleurs vanté tous les bienfaits du HCB et même mentionné qu’il y resterait très volontiers. «J’ai juste été honnête. C’est vrai que je me plais ici et que je pourrais m’imaginer y rester si l’opportunité se présentait. Par rapport à mes qualités, c’est un style de jeu basé sur la possession de puck qui me convient bien. Maintenant, si on me rappelle au LHC, eh bien je fais mes valises et je rentre.»
En d’autres termes, le joueur ne décide de rien, même si son souhait serait de rester à Bienne (au moins) jusqu’au terme du prêt en novembre tel que convenu initialement entre toutes les parties. Dimanche soir après la défaite du LHC contre Zurich, le coach et directeur John Fust avait toutefois exclu la possibilité que Maillard soit rappelé plus vite à Lausanne. Et mercredi en début d’après-midi, le directeur sportif n’avait pas reçu de demande allant dans ce sens de la part des dirigeants lausannois.
Aligné mardi contre Zurich (défaite 1-4) au centre du quatrième bloc avec Luca Hischier et Ramon Tanner sur les ailes, c’est son unité offensive qui a produit le seul but biennois de la soirée (Tanner). «Nous avons quatre blocs qui endossent des responsabilités offensives. A Bienne, la notion de bloc défensif n’existe pas. Tout le monde attaque, tout le monde défend.»
En quatre parties disputées avec le HCB, le Lausannois a hérité de 11’08 de temps de glace en moyenne. C’est un tout petit peu plus que ce à quoi il avait eu droit la saison dernière sous le maillot du LHC (10’27), mais probablement beaucoup plus que ce qui lui semblait promis avec les Lions en début de saison, avant son prêt dans le Seeland.