Qatar 2022La presse française salue l’exploit des siens
La France s’est qualifiée mercredi pour la finale du Mondial 2022 en battant le Maroc (2-0). Les médias du pays commentent l’exploit et rêvent d’un extraordinaire doublé.
- par
- Ruben Steiger
Pour la première fois depuis 1998 et le Brésil, une sélection nationale aura l’honneur de défendre son titre mondial. En disposant du Maroc mercredi (2-0), la France de Didier Deschamps, championne en 2018, s’est donné le droit de réaliser un authentique exploit dimanche (16 h) contre l’Argentine de Lionel Messi.
La presse française a salué cet accomplissement. Le quotidien L’Équipe estime que «les Bleus n’ont pas fait les fiers face à un Maroc plein de bravoure». Leur journaliste Vincent Duluc commence d’ailleurs son texte ainsi. «Il est l’heure, en cette aube majestueuse, de faire la différence entre un match et une œuvre, de se détourner des balbutiements, de considérer le cheminement, et de saluer la performance collective et fantastique d’un groupe qui a su rester debout et ensemble lorsqu’il était enseveli par la malchance», en faisant notamment référence aux blessures pré-Mondial et au virus qui a touché deux joueurs avant la demi-finale.
Pour décrocher un retentissant doublé, une première depuis le Brésil en 1958 et 1962, la France affrontera l’Argentine, dont une bonne partie du monde du football veut voir sacrée pour que Lionel Messi soit couronné. «La planète entière rêve de voir Messi soulever le trophée, mais ces Bleus ne sont pas à un ou deux milliards d’adversaires près.»
Du côté de RMC Sport, on voit plus large et on félicite les Bleus pour leur quatrième qualification en finale en 24 ans (1998, 2006, 2018 et 2022). Le média met également en avant l’efficacité de Randal Kolo Muani qui a inscrit le 2-0, 44 secondes après son entrée en jeu. «44 secondes se sont donc écoulées entre le changement et le but. Le coaching de Didier Deschamps est sans doute chanceux, mais gagnant. Il s’agit du troisième but le plus rapide inscrit par un remplaçant dans l’histoire de la Coupe du monde, selon Opta. L’Uruguayen Richard Morales (2002) et le Danois Ebbe Sand (1998) avaient fait la différence en 16 secondes.»
Le Parisien a titré «On y est encore», tout en rappelant, comme RMC Sport, l’exploit monumental de se rendre une quatrième fois en finale depuis 1998. Le média mentionne également la difficulté à s’imposer face à une valeureuse équipe marocaine.
Puisque la finale opposera les Bleus à l’Albiceleste, deux pays comptant deux titres de champions du monde, La Voix du Nord a placé sur sa une la phrase «Un peu plus près des trois étoiles».
Enfin, Le Figaro s’est immédiatement projeté sur la finale avec un simple et sobre «Cap sur la finale», tout en félicitant la performance majuscule d’Antoine Griezmann en le qualifiant de «chef d’orchestre», dans son rôle de milieu relayeur.