Vaud réagit à des cas de grippe aviaire au lac de Morat

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VaudCas de grippe aviaire au lac de Morat: le canton prend des mesures

Des oisillons de mouettes rieuses ont été retrouvés morts près du lac de Morat. Ils étaient positifs à la grippe aviaire. Le vétérinaire cantonal prend des mesures préventives.

Les cadavres ont été retrouvés sur un nichoir artificiel situé à l’embouchure de la Broye dans le lac de Morat.

Les cadavres ont été retrouvés sur un nichoir artificiel situé à l’embouchure de la Broye dans le lac de Morat.

24 HEURES/Jean-Paul Guinnard

Dans le cadre de la surveillance relative à la grippe aviaire instaurée fin mai, des oisillons de mouettes rieuses avaient été retrouvés morts sur un nichoir artificiel situé à l’embouchure de la Broye dans le lac de Morat (VD). L’analyse des échantillons prélevés a donné des résultats positifs de grippe aviaire, révèle ce lundi le canton de Vaud. «Le vétérinaire cantonal ordonne des mesures de protection dans un rayon de 1 km autour du site de reproduction», fait-il savoir dans un communiqué de presse.

Les exploitations se trouvant dans ce périmètre doivent dès à présent «détenir leurs poules, canards, oies et autres volailles domestiques de sorte qu’ils n’aient pas de contact avec des oiseaux sauvages». Si les exploitants ne disposent pas d’aires extérieures munies de filets ou autres grillages empêchant l’intrusion d’oiseaux sauvages, il convient de garder les animaux en intérieur.

Le canton précise encore que «les canards, oies et oiseaux coureurs doivent par ailleurs être détenus séparément des poules». Ces mesures sont applicables au moins jusqu’au 31 juillet prochain, date à laquelle elles seront adaptées en fonction de l’évolution de la situation.

Surveillance toujours de mise

Le canton profite de cette annonce pour rappeler que «les symptômes suspects ainsi que toute mortalité augmentée constatés sur la volaille domestique doivent être annoncés par le détenteur à un vétérinaire». Et si des oiseaux sauvages sont découverts morts ou malades, il convient d’avertir les surveillants de la faune, les garde-pêches ou la police cantonale. «Pour des raisons usuelles d’hygiène, il faut s’abstenir de les toucher et renoncer à les amener dans un centre de soins», conclut-il.

(comm/aze)

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