HOCKEY SUR GLACE – La mission du HC Bienne? Garder le sourire… et marquer

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HOCKEY SUR GLACELa mission du HC Bienne? Garder le sourire… et marquer

Les Seelandais, rejoints par Zurich à deux victoires partout dans une série qu’ils dominent pourtant, doivent absolument garder le moral. Face au mur Kovar, c’est dur…

Simon Meier
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Simon Meier
Les Biennois, un brin abattus juste après la rencontre.

Les Biennois, un brin abattus juste après la rencontre. 

Urs Lindt/freshfocus

Garder le moral, en play-off, c’est essentiel. Mais comment garder le moral, quand l’adversité commence à ressembler à un mur infranchissable? Déjà battu sur la plus petite des marges dimanche soir au Hallenstadion (1-0 après deux prolongations), Bienne s’est incliné mardi sur le même score devant son public, dans le temps réglementaire cette fois-ci (but de Maxim Noreau à la 40e). Les Seelandais, qui auraient mérité de mener trois victoires à zéro dans ce quart de finale, ont vu les Lions revenir à deux partout. Avant d’aborder l’acte IV de jeudi soir à Oerlikon, comment se relever?

Avec le sourire, pardi! C’était en tout cas le message distillé par Toni Rajala. «Je pense que je vais bien dormir ce soir, expliquait le Finlandais, sans aucune trace de déception sur le visage. À partir du moment où je serai à la maison, je ne penserai plus qu’à la rencontre de jeudi. Il y a des joueurs qui ont tendance à refaire le match pendant toute la nuit, à se repasser les images en pensant à ce qu’ils auraient pu faire de mieux. Mais je ne suis pas ainsi, j’ai la capacité de tourner la page très vite.»

«Nous sommes capables de les battre. Nous croyons en notre équipe, nous pouvons le faire. Mais il faut marquer…»

Toni Rajala, attaquant du HC Bienne

Il faudra que ses coéquipiers en fassent de même. Car Bienne, qui n’a plus réussi à tromper le très bon gardien tchèque Jakub Kovar depuis 149 minutes, est confronté depuis deux matches à une équation douloureuse: il joue bien mais à la fin, il perd. «Aujourd’hui (ndlr: mardi) comme dimanche, nous étions meilleurs qu’eux à cinq contre cinq, souligne Rajala. Maintenant, nous savons ce qu’il nous reste à faire: marquer. Et pour y arriver, nous devons réfléchir à ce que nous devons améliorer. Maintenant, c’est comme si nous abordions une série «best of 3», tout peut arriver. Comme tout le monde l’a vu, nous sommes capables de les battre, y compris au Hallenstadion. Nous croyons en notre équipe, nous pouvons le faire. Mais il faut marquer…»

Trouver la faille, enfin, sans se découvrir pour autant. Mettre plus de présence devant le but, se montrer plus précis, plus méchant à l’heure de conclure - voilà le programme. «En play-off, c’est toujours dur de marquer un goal, constate Mike Künzle, qui en avait pourtant inscrit trois lors des deux premiers actes. Les deux premiers matches ont été plus faciles de ce point de vue-là, parce que Zurich a commis des erreurs. Désormais, ils jouent mieux devant leur but. Quant à nous, nous devons nous montrer meilleurs et plus efficaces, gêner davantage le gardien.»

«Le déclic va venir»

Et conserver le sourire… «Nous devons nous concentrer sur les aspects positifs, exhorte Künzle. Défensivement, nous sortons de deux très bons matches, puisque nous n’avons encaissé qu’un but à chaque fois, face à une équipe dont le potentiel offensif est très important. Si nous continuons dans ce sens, je suis persuadé que le déclic va venir.»

Il le faudra. Toni Rajala ne pense pas autre chose et jure qu’il ne bluffe pas en affichant sa bonne humeur dans la défaite: «Nous nous devons d’être positifs. Cette série n’est pas finie, elle commence maintenant. Ces matches, nous avons très envie de les jouer, en prenant du plaisir, parce que c’est pour ça qu’on s’est entraîné dur depuis l’été. Donc il ne sert à rien de trop gamberger, il faut continuer à travailler sachant que sans marquer de but, on ne peut pas gagner un match.» Ni prendre de plaisir.

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