Afrique du Sud - Possible libération conditionnelle pour l’athlète paralympique Oscar Pistorius

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Afrique du SudPossible libération conditionnelle pour l’athlète paralympique Oscar Pistorius

Le sprinter handicapé avait tué sa petite amie, le mannequin Reeva Steenkamp, en février 2013. Ayant accompli la moitié de sa peine, il pourrait sortir de prison.

Reeva Steenkamp (à gauche) avait été tuée par Oscar Pistorius (à droite) le 14 février 2013.

Reeva Steenkamp (à gauche) avait été tuée par Oscar Pistorius (à droite) le 14 février 2013.

AFP

Les autorités pénitentiaires sud-africaines ont lancé les premières étapes de procédure permettant d’envisager la libération conditionnelle du champion paralympique Oscar Pistorius, incarcéré pour le meurtre de sa petite amie, a-t-on appris, lundi, auprès d’un responsable et d’une avocate.

L’athlète amputé sous les deux genoux, alors au sommet de sa gloire, avait tué la mannequin Reeva Steenkamp au petit matin de la Saint-Valentin, en 2013, en tirant quatre fois à travers la porte des toilettes. Il a été condamné à treize ans de prison pour ce meurtre, qu’il a toujours nié, affirmant avoir été persuadé qu’un voleur s’était introduit dans sa maison ultrasécurisée de Pretoria.

Entretien avec la famille de la victime

Depuis juillet, le jeune homme, aujourd’hui âgé de 34 ans, a purgé la moitié de sa peine, soit le minimum requis pour envisager une libération conditionnelle, a confirmé Tania Koen, avocate de la famille Steenkamp. Ce qui «ne signifie pas qu’il a automatiquement le droit d’être libéré», a-t-elle souligné.

Les services pénitentiaires ont prévu des entretiens préliminaires avec les parents de Reeva Steenkamp, comme le veut la procédure, qui ont été repoussés à une date qui reste à caler. Avant toute libération conditionnelle, ils sont tenus de dialoguer avec la victime ou sa famille, mais aussi avec le détenu.

Processus «sensible», «remuant»

«Ce dialogue doit avoir lieu avant que son dossier puisse être présenté à la commission de libération conditionnelle», a affirmé le porte-parole des prisons, Singabakho Nxumalo. «C’est un processus assez sensible, remuant», a-t-il souligné.

Selon Tania Koen, la commission devait se réunir fin octobre, mais «parce que certaines exigences n’ont pas été remplies, elle a suspendu le processus». Elle attend aussi des «rapports nécessaires» du psychologue et des travailleurs sociaux en contact avec le détenu.

(AFP)

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