Chili: 14 migrants vénézuéliens meurent dans un incendie

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Chili14 migrants vénézuéliens meurent dans un incendie

Un incendie s’est déclaré lundi dans un bidonville du sud du Chili, tuant 14 migrants vénézuéliens. Le feu serait parti d’un poêle bricolé par les victimes pour se protéger du froid.

Des migrants vénézuéliens arrivent à la frontière entre la Bolivie et le Chili le 24 mars 2022. Depuis la grave crise économique et politique qui a éclaté au Venezuela en 2017, le nombre de migrants en provenance de ce pays a considérablement augmenté au Chili.

Des migrants vénézuéliens arrivent à la frontière entre la Bolivie et le Chili le 24 mars 2022. Depuis la grave crise économique et politique qui a éclaté au Venezuela en 2017, le nombre de migrants en provenance de ce pays a considérablement augmenté au Chili.

AFP

Quatorze migrants vénézuéliens, dont plusieurs enfants, ont péri lundi dans un violent incendie qui s’est déclaré dans un bidonville de Coronel, dans le sud du Chili, a annoncé la mairie.

«Nous avons le regret d’annoncer le décès de 14 habitants de notre commune. Il s’agit de trois familles, huit mineurs, six adultes, qui ont péri en raison de cet incendie qui a détruit leurs maisons», a déclaré à la presse Javier Valencia, adjoint au maire de Coronel, ville située à 530 km au sud de Santiago.

«Il s’agit de familles vénézuéliennes» vivant dans une extrême précarité dans deux logements surpeuplés, a-t-il ajouté. Il a été «très difficile pour les services de secours d’arriver à eux dans de bonnes conditions pour pouvoir les aider», a expliqué Javier Valencia.

Les causes exactes du sinistre restent à déterminer, mais selon les premiers éléments de l’enquête, l’incendie serait parti d’un poêle bricolé par les victimes pour se protéger du froid.

Depuis la grave crise économique et politique qui a éclaté au Venezuela en 2017, le nombre de migrants en provenance de ce pays a considérablement augmenté au Chili. Des milliers d’entre eux sont arrivés à pied via la Bolivie ou le Pérou, par des points de passage clandestins, et le mouvement s’est amplifié pendant la pandémie de Covid-19. Ces migrants s’entassent souvent dans des bidonvilles bâtis sur des terrains non-constructibles, où des incendies et des accidents se produisent régulièrement.

(AFP)

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