Liberté de la presse: Un journaliste du quotidien La Jornada tué au Mexique

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Liberté de la presseUn journaliste du quotidien La Jornada tué au Mexique

Luis Martín Sánchez Iñiguez, correspondant du journal mexicain La Jornada a été retrouvé mort samedi, a annoncé le journal.

Déjà en août 2022, des journalistes mexicains manifestaient à Acapulco pour protester contre le meurtre d’un de leur confrère.

Déjà en août 2022, des journalistes mexicains manifestaient à Acapulco pour protester contre le meurtre d’un de leur confrère.

AFP

Le journaliste Luis Martín Sánchez Iñiguez, correspondant du journal La Jornada dans l’État de Nayarit (nord-ouest du Mexique), a été retrouvé mort samedi après avoir été porté disparu, a annoncé le journal pour lequel il travaillait.

«Un corps retrouvé dans la petite ville de Huachines (…), dans la municipalité de Tepic, a été identifié comme étant celui de Luis Martín Sánchez Iñiguez, 59 ans, correspondant du journal La Jornada», a indiqué le quotidien sur son site Internet.

Le corps de Luis Martín Sánchez Iñiguez a été retrouvé samedi matin dans une zone rurale près de Tepic, la capitale de l’État de Nayarit. Il était apparemment enveloppé dans des sacs en plastique et portait un message sur la poitrine, probablement de la part de criminels, selon les médias locaux.

Le premier meurtre de journaliste en activité au Mexique en 2023

Le journal, citant des rapports des autorités locales, a déclaré que l’épouse du journaliste, Cecilia López, a signalé au bureau du procureur qu’elle ignorait où se trouvait le journaliste depuis mercredi soir, alors qu’elle se trouvait dans une autre ville pour rendre visite à des parents. Luis Martín Sánchez Iñiguez Sánchez, premier journaliste en activité à être tué au Mexique en 2023, était chez lui mercredi soir et a parlé à sa femme au téléphone.

Selon le journal, cette dernière a déclaré qu’elle a trouvé chez elle les vêtements que son mari portait le dernier jour où elle l’a vu et dans son portefeuille tous ses effets personnels, à l’exception de sa carte de correspondant de La Jornada. La famille a aussi signalé que «son ordinateur, son téléphone portable, un disque dur et ses sandales ont disparu», ajoute le journal.

Il s’agit du troisième correspondant de La Jornada tué ces dernières années après les assassinats de Miroslava Breach à Chihuahua en mars 2017 (nord) et de Javier Valdez à Sinaloa (nord-ouest) en mai de la même année. Ce dernier journaliste était un collaborateur de l’AFP. Le Mexique est considéré comme l’un des pays les plus dangereux au monde pour exercer le métier de journaliste, selon RSF. Depuis 2000, plus de 150 journalistes ont été tués dans ce pays, selon l’organisation.

Selon le gouvernement, 13 homicides de journalistes ont été recensés pour la seule année 2022, et les autorités enquêtent pour déterminer si ces événements étaient liés à la profession des victimes. La plupart des crimes contre les journalistes restent impunis.

(AFP)

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