États-UnisUne septuagénaire tue son mari à coups de canne
Dans le Maryland, une femme de 76 ans est accusée d’avoir battu son mari à mort. Elle a été arrêtée.
- par
- R.M.
Après une enquête approfondie, la justice est persuadée qu’une septuagénaire du Maryland a battu son mari à mort avec une canne. Elle se serait même acharnée sur lui. Elle a été arrêtée.
Tout a débuté le soir du 1er mars dans une maison de Westminster, lorsque les policiers et secouristes ont été alertés pour une personne faisant une crise cardiaque. Sur place, l’homme n’a pas pu être sauvé. John D’Anthony, 72 ans, a été déclaré mort, relate Law&Crime.
La justice du comté de Carroll a cependant expliqué que dès les premiers examens, le corps du défunt présentait de nombreuses blessures ne semblant pas indiquer une mort naturelle.
L’autopsie l’a par la suite confirmé. Le cadavre présentait des blessures graves infligées par un objet contondant sur tout le corps, au visage, au cou, aux côtes, aux mains ou encore aux bras. Les médecins ont «trouvé ces blessures incompatibles avec une seule chute ou une autre mort naturelle et ont jugé qu’il s’agissait d’un homicide», ont annoncé les autorités locales.
Après ces conclusions, tombées fin mai, les enquêteurs ont été priés de poursuivre leurs investigations.
Un témoin crucial
Les agents ont d’abord retrouvé dans la maison des pantalons et des bottes du défunt, qui avaient des traces d’éclaboussures de sang.
Puis les enquêteurs ont déniché un témoin crucial, qui affirme que la femme de John D’Anthony lui a confié avoir tué son mari.
Selon son récit, Gail D’Anthony, 76 ans, a raconté avoir d’abord poussé son mari, qui est tombé au sol et s’est cogné la tête. «Elle a ensuite quitté la pièce et est revenue avec une canne, qu’elle a utilisée pour matraquer John sur la tête, puis a utilisé la canne pour l’empêcher de se lever», a déclaré la police, reprenant le récit du témoin.
Selon les forces de l’ordre, les séries de coups ont été portées à plusieurs reprises. «Gail D’Anthony est entrée et sortie plusieurs fois de la pièce», a-t-il été précisé.
«Protéger les victimes vulnérables»
C’est finalement la septuagénaire qui a appelé les secours, prétextant manifestement un arrêt cardiaque. La presse américaine note que la tueuse présumée qui se serait acharnée sur son époux mesure 1,45 m et pèse à peine plus de 40 kilos.
Pour les forces de l’ordre, ce récit correspond avec toutes les preuves matérielles trouvées dans la maison du couple.
Gail D’Anthony a été arrêtée mercredi dernier et inculpée de meurtre.
«Nous tous, les forces de l’ordre de Carroll, nous engageons à protéger les victimes vulnérables de violence domestique, qu’elles soient jeunes ou âgées», a commenté Haven Shoemaker, le procureur du comté, en félicitant les enquêteurs pour leur ténacité.
L’avocat de l’accusée ne s’est pour l’instant pas exprimé et on ne sait rien des motivations de la tueuse présumée.