FootballYakin: «Je me réjouis de préparer l’Euro»
Le sélectionneur s’explique après la défaite 1-0 en Roumanie. Et il dit ses certitudes pour son futur à la tête de l’équipe, avant la discussion de décembre avec l’ASF.
- par
- Daniel Visentini Bucarest
Pour l’équipe de Suisse, avec son potentiel intrinsèque, se qualifier pour l’Euro 2024 ne peut pas être une fin en soi. Surtout dans ce groupe si faible: même un automne catastrophique, ponctué par une défaite en Roumanie, n’a pas remis en question la qualification. La Suisse sera donc en Allemagne l’été prochain, après avoir terminé deuxième de son groupe. Murat Yakin peut-il vraiment être encore l’homme de la situation? Poser la question, c’est un peu y répondre. Mais c’est à l’ASF de trancher, après une discussion qui aura bientôt lieu entre le sélectionneur et les dirigeants.
Mais qu’en dit Murat Yakin lui-même? Est-il persuadé de pouvoir encore être l’homme de la situation? «Il faudra regarder les choses, faire une autocritique, dit-il. Mais on s’est qualifié, c’était la mission qui m’avait été assignée, les statistiques disent notre domination, les nombres d’occasions que nous nous créons. C’est important. Je suis persuadé que l’efficacité reviendra au printemps et en été.»
Des autocritiques? Lesquelles? «On gagne en équipe, on perd en équipe, lance Yakin. Faire un bilan maintenant à chaud, juste après le match, ce n’est pas la meilleure chose à faire. Mais nous avons du temps pour analyser tout cela.»
Il y aura une grande discussion, entre Yakin et les dirigeants de l’ASF. Craint-il pour son poste? «Je le rappelle: on s’est qualifié et c’était l’objectif, dit-il. Bien sûr qu’on peut être déçu, par cette défaite en Roumanie, ou pour notre manque d’efficacité, alors que nos adversaires, eux, avaient un maximum d’efficacité. Je suis positif avec tout cela. Je me réjouis de préparer cet Euro.»
Avant cela, il y a cette grande discussion au programme, avec les dirigeants de l’ASF. Pierluigi Tami, directeur des équipes nationales, a déjà dit qu’il analyserait les résultats et le développement de l’équipe. Pas de quoi être satisfait sur les deux plans, après cet automne bien misérable, malgré la qualification.