Lac de Bienne: Algues bleues: les baigneurs n’ont pas peur

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Lac de BienneAlgues bleues: les baigneurs n’ont pas peur

Un appel à la prudence a été placardé en allemand à la plage biennoise de Vigneules, mais il ne s’agit pas d’une interdiction.

Vincent Donzé
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Vincent Donzé

Des algues bleues ont été détectées dans le port de Vigneules. À la Ville de Bienne, l’Inspection de police a été informée samedi après-midi. «Rapidement sur les lieux, un agent a informé les personnes présentes et posé des affiches de prévention», a indiqué hier la chancellerie biennoise.

La population est appelée à ne pas se baigner là où se trouvent des cyanobactéries et de tenir les chiens éloignés de l’eau. Les affichettes posées sur la digue valent plus côté port, moins côté plage. Ce dimanche, ceux qui se baignaient ne craignaient rien: «C’est dangereux pour les chiens, pas pour nous», assure un couple de baigneurs.

Des toxines

«La situation est observée attentivement», indique la chancellerie biennoise. Certaines espèces d’algues bleues produisent des toxines: elles prolifèrent rapidement et peuvent représenter un danger pour les êtres humains et les animaux. «Ces algues ont la forme de touffes», a précisé ce dimanche le vice-chancelier Julien Steiner.

L’apparition d’efflorescences d’algues se produit généralement dans des eaux stagnantes. Elle dépend de nombreux facteurs, comme des températures élevées, et peut varier fortement d’un endroit à l’autre. Une efflorescence est particulièrement nocive pour la santé lorsqu’elle est visible à l’œil nu, ce qui n’est pas évident ce dimanche.

Lac de Neuchâtel

Dans le lac de Neuchâtel, la baignade est interdite depuis mercredi dernier à la plage du Petit-Cortaillod, à cause d’une bactérie qui a rendu des baigneurs malades. Des analyses microbiologiques ont été ordonnées pour déterminer l’origine de la contamination. Conduites par le Service de la consommation et des affaires vétérinaires, elles ont révélé une présence anormalement élevée de la bactérie Escherichia coli (E.coli).

Le premier réflexe a ainsi été de mener des prélèvements dans la nappe phréatique: ce contrôle a montré que l’eau du robinet est parfaitement potable.

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