Votations 25 septembreLes Vert’libéraux disent oui à AVS 21 et à l’initiative sur l’élevage intensif
Le parti, réuni en assemblée des délégués samedi à Soleure, a décidé ses mots d’ordre en vue des votations. Il soutient encore largement la suppression de l’impôt anticipé pour les grandes entreprises.
Les Vert’libéraux soutiennent la réforme AVS 21. Le parti, réuni en assemblée des délégués samedi à Soleure, a décidé de dire oui à l’unanimité à la révision du Conseil fédéral qui prévoit de relever l’âge de la retraite des femmes de 64 à 65 ans et de rehausser de 0,4 point la TVA.
La situation ne peut plus durer
«Depuis des décennies, les réformes sur la prévoyance vieillesse sont bloquées. Au vu de l’évolution démographique, cette situation ne peut pas durer», a estimé la vice-présidente Melanie Mettler, selon un communiqué du parti.
«La prévoyance vieillesse n’est pas adaptée à l’allongement de l’espérance de vie et à la baisse du taux de natalité; de plus, elle ne tient pas compte des projets de vie ou des parcours professionnels actuels. Nous en payons le prix fort: la confiance de la population dans le système des trois piliers et sa capacité à être réformé s’estompe», a-t-elle plaidé.
Plébiscite également pour l’abolition de l’impôt anticipé
Les délégués ont également largement approuvé à 159 voix contre 3 la réforme de l’impôt anticipé. «Le projet renforce le service public et les infrastructures publiques. La Confédération, les cantons et les villes, mais aussi les hôpitaux, les entreprises de transport public ou les fournisseurs d’énergie financent des investissements importants par le biais d’obligations. La réforme les rend plus avantageux, ce dont nous profitons tous», a expliqué la conseillère nationale Kathrin Bertschy.
Oui très large à l’initiative contre l’élevage intensif
Les Vert’libéraux disent également oui par 137 voix contre 14 à l’initiative contre l’élevage intensif. «Le bien-être des animaux n’est pas assez mis en avant dans l’agriculture, en particulier dans la production animale industrielle. Les antibiotiques sont utilisés de manière excessive et d’énormes quantités de fourrage sont importées de l’étranger. Il faut donc de meilleures normes concernant la détention des animaux et des soins qui leur sont prodigués», estiment-ils.
«Il est également souhaitable que les produits d’origine animale fabriqués dans des conditions nettement moins bonnes à l’étranger ne soient pas importés en Suisse sans déclaration transparente ou mesures de compensation», a expliqué le conseiller national bernois et président du parti Jürg Grossen.