Monitoring peer-to-peerPlus de 150 délits pédophiles repérés sur internet
En 2022, 154 annonces de pédocriminalité ont été transmises à 21 cantons. Des poursuites pénales ont été ouvertes dans la grande majorité des cas.
L’an passé, 21 cantons ont reçu 154 signalements de délits pédophiles sur internet. Elles ont débouché sur quelque 130 perquisitions déjà exécutées ou en cours de préparation. Et des procédures pénales ont été engagées dans 120 cas, annonce mercredi la Conférence des commandantes et commandants des polices cantonales.
Les enquêtes réalisées à grande échelle ont permis de constater dans sept cas également des abus sexuels commis sur des enfants et la propre production de supports interdits, précise la CCPCS.
Grâce au monitoring peer-to-peer
Ces annonces de pédocriminalité ont pu être réalisées grâce au Réseau national de soutien aux enquêtes dans la lutte contre la criminalité informatique (NEDIK) qui s’occupe depuis 2021 du monitoring peer-to-peer dans l’espace numérique.
Il s’agit du monitoring de bourses d’échange sur internet, explique la CCPCS. Les activités, qui se déroulent notamment en collaboration avec les Polices cantonales de Genève et de Zurich, consistent en la recherche active de pornographie interdite, à l’intérieur des réseaux peer-to-peer les plus fréquemment utilisés. Lorsqu’une personne offrant de tels produits interdits est identifiée, les données sont alors transmises aux autorités pénales cantonales compétentes.
Pour rappel, un réseau peer-to-peer permet de mettre en relation deux ordinateurs clients afin de partager directement leurs fichiers (son, images, données, logiciels) sans passer par un serveur central.