Deux Romandes sur la scène de «The Voice» ce samedi

Après le passage du Neuchâtelois Loris qui a été sauvé par Nolwenn Leroy, c’est au tour d’Émilie Heiniger, 19 ans, et June Milo, 36 ans, de tenter l’aventure «The Voice». La première nous vient d’Ollon (VD) et comme Loris, elle a été repérée lors de sa participation au Tremplin Suisse. Une compétition organisée par le coach d’artistes, François Tual, et l’ex-candidat romand de «The Voice France», Kevin Dozot. «Je chante depuis l’âge de 2 ans environ, mais cela fait cinq ans que je prends des cours à l’école OpenStage de Monthey», nous dit-elle par téléphone. Dans sa playlist, on retrouve un peu de tout. «Je peux écouter Lomepal, Nekfeu comme Jorja Smith, Angèle ou Adele», énumère-t-elle.

Cette étudiante dans le secteur du luxe n’a pas hésité une seconde lorsque la production l’a appelée: «C’était une opportunité à ne pas rater. J’ai envie de trouver ma voie et d’avoir plus confiance en moi. Je vais profiter de cette expérience à 100%.» June Milo a pris un peu plus de temps à se décider à se présenter au casting. Née à Genève, elle habite à Paris depuis 2007 pour vivre de sa passion: la musique. Mais pourquoi tenter l’aventure seulement cette année? «Lorsqu’une énième personne m’a dit: «Ah, tu es chanteuse? Pourquoi tu ne participes pas à «The Voice»?» J’ai cédé», confie-t-elle avec humour. «On m’avait déjà proposé, mais j’avais refusé. J’ai ensuite réfléchi aux raisons qui me retenaient de m’y inscrire avant. Il y a le trac, le fait de sortir de ma zone de confort, de me mettre en danger… Finalement, je me suis motivée.»

Elle a répété longtemps afin de trouver la bonne chanson et que «tout soit béton». La trentenaire avoue aussi s’être préparée mentalement si personne ne se retourne. «Ce sera quand même compliqué à gérer, mais cela signifie que l’émission n’est pas faite pour le type d’artiste que je suis. Je ne vais pas tout remettre en question à cause de quatre personnes.»

Malgré un parcours très différent, les deux Romandes s’apprêtent à vivre le même soir leur première expérience télévisuelle. Émilie admet être très «déstabilisée». «C’est impressionnant d’avoir autant de caméras braquées sur moi et d’enchaîner les interviews. Je n’aime pas du tout ma tête en photo et je suis très critique envers moi-même. Il m’a fallu un peu de temps pour m’y habituer.» June Milo est plus sereine et a hâte d’être sur scène, malgré un «gros trac».

«Qu’importe qui se retourne, mais pourvu que l’un d’eux le fasse», ajoute la Genevoise avant de souffler: «J’ai une petite préférence pour Florent Pagny.» Celle qui vient de sortir son single «Parfaite» le trouve très respectable et il a fait de l’opéra, tout comme elle. «Il est aussi hyperbienveillant. Il a une bonne vibe.» Même son de cloche chez Émilie: «De base, j’aime beaucoup Florent Pagny. Je me disais que niveau technique et vocal, il s’agit de la personne qui peut m’apporter le plus. Mais je serai déjà très contente si une personne se retourne.» Réponse ce samedi 12 mars sur TF1 à partir de 21 h 10.