Les moments forts du livre de Britney Spears: «J’étais à moitié morte»

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États-UnisLes moments forts du livre de Britney Spears: «J’étais à moitié morte»

La star sort son autobiographie «The Woman in Me» ce mardi 24 octobre. Des mémoires qui contiennent plusieurs séquences chocs.

Britney Spears règle ses comptes avec sa famille, Justin Timberlake et aussi la presse dans son autobiographie.

Britney Spears règle ses comptes avec sa famille, Justin Timberlake et aussi la presse dans son autobiographie.

imago/Future Image

De son enfance dans le sud des États-Unis à l’infantilisation permanente qu’elle a vécue, en passant par sa rupture avec Justin Timberlake: voici quelques moments forts tirés des mémoires de Britney Spears, que l’AFP a pu lire avant leur sortie mardi.

Violences familiales

«À la maison, j’avais peur», écrit la chanteuse dès les premières pages de son livre, «The Woman in Me».

La raison? Son père, Jamie Spears, qui a régenté tous les aspects de sa vie personnelle et professionnelle pendant treize ans. Décrit comme alcoolique et violent, il n’a eu de cesse, au fil des années, de la «rabaisser». C’est dans ce contexte qu’elle raconte commencer à boire à l’âge de 13 ans, avec sa mère.

La chanteuse remonte le fil familial pour tenter d’expliquer l’origine de cette violence. Comme lorsqu’elle revient sur sa grand-mère paternelle, Jean. Internée par son grand-père, elle se suicida à l’âge de 31 ans sur la tombe de son nourrisson.

Syndrome «Benjamin Button»

Rester éternellement la jeune fille de 17 ans qui s’est imposée dans le cœur de millions de personnes au moment de son tube «Baby One More Time»: voilà envers quoi la chanteuse a lutté pendant des années. Dans le même temps, elle reconnaît avoir souffert du syndrome «Benjamin Button».

Référence au film éponyme avec Brad Pitt, inspirée de la nouvelle du même nom écrite par F. Scott Fitzgerald, qui met en scène un homme qui naît vieux et qui rajeunit au fil des années. C’est précisément ce que la star dit avoir vécu à plusieurs moments de sa vie.

D’abord lors de sa rupture avec Justin Timberlake, où elle se cloître chez elle, ne quittant plus son lit, telle une enfant, pendant des jours. Puis à la naissance de ses enfants, où elle raconte avoir le sentiment de «redevenir un bébé». Plus globalement, le fait d’avoir été sous tutelle l’a considérablement infantilisée, au point de ne pas savoir être une «femme adulte».

Justin Timberlake

Il a été son grand amour. Pourtant, la pop star n’a jamais livré au public les détails de leur séparation. C’est désormais chose faite dans le livre où elle explique avoir été «dévastée» lorsque Justin Timberlake a rompu «par texto» avec elle.

Lorsqu’il met en scène leur rupture dans son clip «Cry Me a River», allant jusqu’à choisir une actrice ressemblant à Britney Spears, elle se tait, encaisse en silence alors qu’elle est jetée en pâture aux médias. La cause? Elle aurait trompé son partenaire. Si elle admet avoir trompé le chanteur une seule fois, cela était, selon elle, monnaie courante chez lui.

Décrite par les médias comme une «traînée», elle est contrainte, par son père, de donner une interview à la journaliste américaine Diane Sawyer qui lui demande ce qu’elle a fait à Timberlake pour lui causer «tant de douleur».

«J’ai eu l’impression d’avoir été exploitée», écrit-elle. «Piégée devant le monde entier».

La tutelle

«Britney Spears, c’est moi», lui dira son père lorsqu’elle tente de remettre en cause la tutelle qui lui a confisqué treize ans de sa vie. «Si je n’étais pas en état de prendre des décisions, pourquoi m’estimait-on capable de me produire en public?» écrit-elle en référence aux 200 shows qu’elle a donnés, sous tutelle, lors de sa résidence à Las Vegas.

«Pendant deux ans, je n’ai quasi rien mangé d’autre que du poulet et des légumes en conserve. Je suppliais pour un hamburger ou une glace», raconte-t-elle.

Elle évoque longuement son internement en 2019 dans le livre. Sous antidépresseurs et lithium, «j’étais à moitié morte», écrit-elle. «J’avais l’impression qu’on voulait me tuer», dit-elle encore. Et de louer «une force en (elle)» qui lui a permis de tenir et se rebeller.

(AFP)

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