Adhésion de la Finlande à l’OTAN: La Russie va renforcer ses capacités militaires près de la Finlande

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Adhésion de la Finlande à l’OTANLa Russie va renforcer ses capacités militaires près de la Finlande

Mardi, la Finlande deviendra membre de l’OTAN. En réaction, Moscou a annoncé lundi son intention de renforcer ses capacités militaires près de ce pays frontalier de la Russie.

AFP

La Russie a annoncé lundi son intention de renforcer ses capacités militaires près de la Finlande, pays frontalier qui deviendra mardi membre de l’OTAN, un élargissement que Moscou perçoit comme une menace. «Nous renforcerons nos capacités militaires à l’ouest et au nord-ouest», soit aux frontières avec l’Europe orientale et la Finlande, a indiqué le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Grouchko.

«En cas de déploiement de forces et de moyens d’autres membres de l’OTAN sur le territoire finlandais, nous prendrons des mesures supplémentaires pour assurer de manière fiable la sécurité militaire de la Russie», a-t-il ajouté, cité par l’agence de presse russe Ria Novosti.

La «menace existentielle» de l’Occident

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a annoncé lundi que la Finlande deviendra mardi le 31e membre de l’Alliance atlantique, au grand dam de Moscou.

Après le début de l’offensive russe en Ukraine l’année dernière, la Finlande et la Suède ont décidé de tourner la page de leur politique de non-alignement militaire en vigueur depuis les années 1990 en demandant à adhérer à l’OTAN en mai 2022. La Russie avait assuré en mars ne pas représenter une «menace» pour les deux pays nordiques et n’avoir «aucun différend» avec eux.

La Russie considère cependant l’élargissement de l’OTAN à ses frontières comme une menace fondamentale pour sa sécurité et l’ambition de l’Ukraine de rejoindre l’Alliance a été l’une des raisons avancées par Moscou pour justifier son attaque contre ce pays. La nouvelle doctrine diplomatique russe rendue publique la semaine dernière désigne l’Occident comme une «menace existentielle» dont Moscou doit combattre la «domination».

(AFP)

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