Tour de FranceStefan Bissegger: «C’est le pire jour de ma carrière»
Favori du contre-la-montre, Stefan Bissegger a chuté deux fois sur la route mouillée de Copenhague. Le Thurgovien aura besoin de temps pour digérer son échec.
- par
- Sylvain Bolt Copenhague
Stefan Bissegger, l’un des principaux favoris lors du contre-la-montre inaugural du 109e tour de France. Mais le Thurgovien a été victime de deux chutes et a été relégué à plus d’une minute du vainqueur belge Yves Lampeart, qui a surpris les cadors de la discipline.
Stefan, ce chrono était le grand objectif de votre saison, quelle est votre réaction à chaud?
Je suis très déçu… D’autant plus que j’avais les jambes pour gagner. Aujourd’hui (ndlr: vendredi), je ne sais pas ce qui n’a pas fonctionné. C’était glissant, mais ce qui est bizarre, c’est que même les voitures glissaient. Et c’est assez rare.
Vos deux chutes sont-elles imputables aux réglages de votre matériel?
Ce sont les mécaniciens qui gèrent la pression des pneus, on leur fait totalement confiance. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé honnêtement. Il y a aussi toutes ces inscriptions au sol qui rendent la route glissante. Mais finalement il y a aussi une part de malchance.
Est-ce la plus grosse déception de votre carrière?
Oui, c’est le pire jour de ma carrière. Dans le deuxième virage où j’ai chuté, j’étais pourtant prudent. Et je suis quand même tombé au sol (ndlr: son visage se ferme).
Vous allez devoir désormais digérer cet échec…
Oui et cela va me prendre du temps. Il va falloir aussi analyser ce qu’il s’est passé. Si c’était de ma faute, de ma prise de risque ou celle d’un mauvais réglage de matériel. C’était mon grand objectif mais il faudra se remobiliser car il reste des occasions de me rattraper.