Chine: Disparition d’un important homme d’affaires local

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ChineDisparition d’un important homme d’affaires local

L’homme d’affaires chinois Bao Fan, très en vue dans le monde de la tech dans son pays, est porté disparu, a annoncé sans d’autres explications son groupe, dont l’action dévissait vendredi à Hong Kong.

Image d’archive de Bao Fan

Image d’archive de Bao Fan

Getty Images via AFP

Bao Fan, né en 1970, est le fondateur de China Renaissance, une importante banque d’affaires privée chinoise, spécialisée dans les investissements dans la tech.

Le groupe a supervisé notamment l’entrée en Bourse de plusieurs géants du numérique, dont le spécialiste de l’e-commerce JD.com. Il est aussi à l’origine d’une fusion en 2015 entre le champion local du VTC, Didi, et un concurrent de l’époque, Kuaidi Dache.

China Renaissance «n’est pas en mesure de contacter (son PDG) Bao Fan», a indiqué tard jeudi l’entreprise, sans autres explications. Selon le média économique Caixin, Bao Fan est injoignable depuis le début de la semaine.

Vendredi, l’action China Renaissance a perdu en matinée jusqu’à 30% à la Bourse de Hong Kong, où le groupe est coté.

«L’indisponibilité» de M. Bao ne semble «pas liée à l’activité et/ou aux opérations de la société, qui se poursuivent normalement», estime Renaissance dans un communiqué. Contacté par l’AFP, le groupe n’a fait aucun commentaire.

Comme Xiao Jianhua

Cette disparition rappelle celle du magnat canadien d’origine chinoise, Xiao Jianhua, qui s’était volatilisé en 2017 d’un hôtel à Hong Kong. Réputé proche des hauts dirigeants communistes chinois, il avait selon des informations de presse été enlevé par des agents de Pékin.

Xiao Jianhua était à l’époque de son arrestation l’un des hommes les plus riches de Chine, avec une fortune estimée à 6 milliards de dollars. L’ex-homme d’affaires a finalement été condamné l’an dernier à 13 ans de prison pour fraude.

Selon Caixin, les autorités chinoises ont placé en détention en septembre dernier le président de China Renaissance, Cong Lin. China Renaissance, qui revendique plus de 700 employés à travers le monde, est présent à Singapour et aux États-Unis.

(AFP)

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