Valais: les deux disparus d’Ovronnaz sont décédés

Beaucoup de confusion sur les réseaux sociaux. Pas d’avis de disparition officiel émis par la police valaisanne. Un démenti lorsque ces mêmes réseaux annoncent ce week-end le triste décès de Marine G. (42 ans) et d’un ami à elle, Frédéric W. (42 ans). Contacté ce lundi matin, le porte-parole des forces de l’ordre valaisannes, Stève Léger, avait promis un communiqué dans les meilleurs délais: «Un point de situation est en cours actuellement entre la police et le Ministère public qui a ouvert une enquête». Ce début d’après-midi, la police cantonale et le parquet valaisan a confirmé que «les deux personnes portées disparues ont été localisées» et que les investigations sur le terrain se poursuivaient.

«Ces recherches ont permis de retrouver des éléments concrets sur une avalanche s’étant déclenchée dans la région du Chavalard au-dessus de Fully (VS), poursuit le communiqué, Ce qui laisse fortement supposer de leur présence». En revanche, les autorités policières et judiciaires n’évoquent pas explicitement le décès des deux randonneurs. Pourtant, la famille et les proches de la Française, médecin oncologue au CHUV, et de Frédéric W., un Belge domicilié en Valais, savent qu’ils ont perdu leurs êtres chers. «Ils ont été informés par la police vendredi soir», atteste une source proche de l’enquête.

Les deux amis étaient bien partis en direction de la cabane de Fenestral au-dessus de Fully (VS). La Française avait annoncé elle-même, lundi 23 janvier, sur un groupe Facebook dédié à la rando qu’elle ferait cette course le lendemain mardi 24 janvier, date de sa disparition. Au départ, personne ne savait qu’elle était accompagnée du second disparu. C’est par recoupement entre amis inquiets que les publications sur les réseaux sociaux ont inclus, dans un deuxième temps, Frédéric W. dans un avis de recherche inquiétant. 

Selon nos informations, ils auraient été emportés par une avalanche très compacte et piégés par des blocs de glace qui les auraient ensevelis. Les deux disparus ne cheminaient, a priori, pas en peau de phoque mais en raquettes, affirme un expert de la montagne, ce qui paraît improbable sur cet itinéraire.