Corée du NordPyongyang a tiré avec des lance-roquettes multiples, selon Séoul
«Nos militaires ont repéré des trajectoires de vols entre 18h21 et 18h37 environ aujourd’hui», a expliqué l’état-major sud-coréen dimanche.
La Corée du Nord a tiré dimanche avec ce qui semble être des lance-roquettes multiples, a indiqué l’armée sud-coréenne, dernière en date d’une série de provocations de la nation dotée de l’arme nucléaire.
Situation «surveillée de près»
L’armée sud-coréenne a détecté des «trajectoires de vols» qui sont vraisemblablement des tirs d’artillerie nord-coréens, a déclaré l’état-major interarmées de Séoul. «Nos militaires ont repéré des trajectoires de vols soupçonnées d’être des tirs de lance-roquettes multiples de la Corée du Nord entre 18h21 et 18h37 environ aujourd’hui», a expliqué l’état-major, sans en préciser le nombre.
«Nos militaires ont renforcé leur surveillance et leur vigilance, et maintenu une posture de préparation approfondie, en étroite coopération avec les États-Unis», a-t-il ajouté. Le bureau présidentiel de la sécurité nationale a tenu une réunion sur ces tirs et affirmé qu’il «surveillait de près» la situation en cas de nouveaux tirs de Pyongyang.
Craintes d’un essai nucléaire
La Corée du Nord a procédé cette année à une série d’essais d’armement, notamment le tir d’un missile balistique intercontinental pour la première fois depuis 2017. Séoul et Washington estiment aussi que le régime de Kim Jong-un pourrait bientôt mener un septième essai nucléaire, ce qui entraînerait une réponse «rapide et énergique», a averti la secrétaire d’État adjointe américaine Wendy Sherman.
Le mois dernier, le ministre sud-coréen de la Défense, Lee Jong-sup, avait assuré que Séoul «renforcerait» ses capacités militaires ainsi que ses coopérations en matière de sécurité avec Washington et Tokyo, pour contrer la menace militaire de Pyongyang. Six chasseurs américains F-35A sont arrivés en Corée du Sud la semaine dernière pour un exercice allié de 10 jours, jusqu’au 14 juillet, dans le cadre du premier déploiement public d’avions de guerre furtifs américains dans le pays depuis fin 2017.