FootballAndy Diouf: «Le FC Bâle ne panique jamais»
Le Français n’a pas encore 20 ans, mais il a largement contribué au succès 2-1 de Bâle à Florence jeudi en demi-finale aller de Conference League.
- par
- Valentin Schnorhk Florence
Andy Diouf dit ne jamais ressentir la pression, lorsque cela a trait au football. C’est peut-être son secret. Celui qui lui permet d’aller faire 40 mètres en conduite de balle avant de frapper de l’entrée de la surface et de permettre au FC Bâle d’éteindre le stade Artemio Franchi. «C’est un peu une saison de révélation pour moi, consent-il. Je peux montrer toutes mes qualités sur les scènes suisse et européenne, c’est ce que j’étais venu chercher.» Le Français n’a pas encore 20 ans, mais il a déjà rempli sa mission. Jeudi, face à la Fiorentina, il aura été l’un des meilleurs joueurs du succès 2-1 en demi-finale aller de Confernce League.
Andy Diouf, le FC Bâle est une nouvelle fois allé chercher un succès dans les arrêts de jeu.
On peut dire que c’est un plan, et pas forcément la chance. Nous savions que la Fiorentina allait commencer fort ce soir, et qu’elle allait nous libérer des espaces avec le temps. Nous avons cette force-là de parvenir à monter en puissance, nous l’avons encore montré ce soir. Mais nous ne sommes qu’à la moitié du chemin, et nous essaierons de le montrer encore jeudi prochain.
Où est-ce que vous trouvez ces ressources?
Nous ne paniquons jamais. Parce que c’est notre plan de jeu, c’est ce que le coach nous demande. Nous avons l’habitude de jouer comme ça, maintenant. Nous devons rester compacts, sans prendre de but et profiter du peu d’occasions que nous pouvons avoir. Nous sommes sûrs de nos forces. C’est ce qui fait que nous parvenons souvent à aller chercher des résultats en fin de match.
Comment expliquez-vous votre but?
Franchement, c’est l’instinct, j’y vais comme ça. Je fais un une-deux avec «Tauli» (Xhaka) et je pars vers l’avant. J’avais à cœur de finir cette action seul. Heureusement que j’ai marqué au final, parce que je pense que mes coéquipiers m’auraient tué sinon.
Au-delà de ça, quel regard portez-vous sur votre match, d’un point de vue individuel?
Franchement, je pense que j’ai fait un bon match. Même si ce n’était pas le meilleur de ma carrière. Mais c’est vrai que c’était un peu frustrant pour nous, les joueurs offensifs, les matches comme ça. Parce que tu touches peu de ballons, tu es souvent dans la densité. Mais au final, Zeki comme moi sommes récompensés.
Comment Bâle doit-il aborder le match retour?
Avec la même envie, la même intensité que nous montrons à tous les matches. Nous serons devant et nous n’avons peut-être pas l’habitude de ces scénarios. Mais nous aurons nos supporters, il y aura un stade plein. Nous irons la chercher.