TélévisionLe corps de Gérard Leclerc toujours recherché
L’avion piloté par le journaliste qui se rendait au concert de son demi-frère Julien Clerc, s’est écrasé avec une ou deux autres personnes à bord. Le concert pourrait être maintenu.
- par
- Michel Pralong avec AFP
À cause de l’obscurité et de forts courants, les recherches de l’épave d’un avion qui s’est écrasé mardi vers midi dans un canal à Lavau-sur-Loire, à l’ouest de Nantes, ont été interrompues hier soir. L’appareil était parti de Loudun en direction de La Baule. À son bord, deux ou trois personnes. Le journaliste de télévision Gérard Leclerc, demi-frère de Julien Leclerc, Michelle Monory, la fille de l’ancien président du Sénat René Monory et probablement une amie de cette dernière. Il semble que cela soit le journaliste de CNews qui pilotait. Gérard Leclerc se rendait à un concert de Julien Clerc prévu jeudi 17 août à La Baule, selon RTL.
«Je pense qu’il va chanter», a assuré le chanteur et compositeur Didier Barbelivien, qui dit s’être entretenu mardi soir avec Julien Clerc. «Je pense que ça aurait été le souhait de Gérard, il était venu pour entendre chanter son frère», a poursuivi Didier Barbelivien, qui connaissait M. Leclerc depuis l’adolescence.
Gérard Leclerc, 71 ans, est le frère cadet de Julien Clerc (qui s’appelle Paul-Alain Leclerc), 75 ans, qui ont tous deux le même père.
Aucun message de détresse
Les recherches des corps et de l’épave, dont une roue et un morceau d’immatriculation ont été retrouvés dans un canal, ont repris ce mercredi matin. Le secteur a été verrouillé, écrit «Ouest-France». Les conditions sont délicates dans un secteur décrit comme marécageux. «Ces recherches sont rendues particulièrement difficiles car l’avion était immergé à plusieurs mètres dans une zone soumise à très forts courants, et dans laquelle la visibilité pour les plongeurs est quasi-nulle», expliquait le communiqué du parquet de Saint-Nazaire.
À 11 h 37, une demi-heure après le décollage, le pilote de l’avion Robin DR 400 avait annoncé à la tour de contrôle de l’aéroport de Nantes qu’il entrait dans l’espace aérien de Saint-Nazaire mais il n’a plus donné d’autre signe. «Il n’a émis aucun message de détresse. Les données de vol disponibles permettent de suivre la trajectoire de vol jusqu’à 11 h 42, heure à laquelle il a disparu des radars. Il était alors localisé à proximité de Lavau-sur-Loire», selon