Novak Djokovic: «A Genève, je suis comme à la maison»

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TennisNovak Djokovic: «A Genève, je suis comme à la maison»

Le no 1 mondial s’est exprimé – en français! – mardi face aux médias. Mercredi, il effectuera son entrée en lice au Gonet Geneva Open.

Simon Meier
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Simon Meier
Novak Djokovic s’est exprimé en français durant sa conférence de presse.

Novak Djokovic s’est exprimé en français durant sa conférence de presse.

AFP

Novak Djokovic s’est fait attendre, mardi au parc des Eaux-Vives. Après avoir tapé dans la balle en tout début d’après-midi face à Casper Ruud, le No 1 mondial s’est présenté face à la presse avec une grosse heure de retard sur l’horaire prévu. Mais une fois à table, dans son polo vert flashy, le Serbe a livré la marchandise. Et en français s’il vous plaît!

«Je tiens d’abord à remercier les organisateurs du tournoi de leur accueil, a-t-il commencé. Entre les enfants et les fantastiques conditions que j’ai trouvées ici, l’un des plus beaux sites sur le circuit, je n’ai ressenti que des énergies positives.»

Novak Djokovic a rappelé sa relation privilégiée avec Genève, puisqu’une partie de sa famille, à commencer par une tante, y vit. Dix ans après une première visite à la Praille, où évoluait alors son ami et témoin de mariage Neven Markovic, l’homme aux 24 titres du Grand Chelem a revu Servette à l’œuvre lundi (défaite contre YB 0-1). Sur le terrain, il y avait cette fois Timothé Cognat, qui s’apprête à épouser une cousine du champion.

Susciter des vocations

«C’est pour tout ça que je suis un supporter du club et que je me sens comme à la maison à Genève, a repris Novak Djokovic, ravi d’être aussi bien accueilli au pays de Roger Federer et Stan Wawrinka. Franchement, c’est une très belle sensation de recevoir autant de soutien de la part des gens ici. Quand on a eu de tels champions dans un pays, c’est normal d’aimer le tennis. J’espère que ma présence pourra susciter de nouvelles vocations et donnera envie à des enfants de prendre une raquette.»

Le roi du circuit va devoir jouer de la sienne, dès mercredi face à l’Allemand Yannick Hanfmann, pour retrouver un brin de cette assurance qui lui fait défaut depuis le début de l’année (quatre tournois, zéro victoire finale).

«Je me sens bien dans la tête et physiquement, j’ai bien travaillé avec mon préparateur cette semaine, explique-t-il. C’est pour cette raison que je suis ici avec vous: gagner au moins un match et retrouver un peu de confiance. J’espère vraiment vivre de bons moments avec le public et ma famille, afin de rendre au tournoi tout ce qu’il m’a offert.»

La mission commence mercredi à 18 heures.

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