Les anecdotes de Jacky Delapierre«L’athlétisme, c’est un métier pour elle»
Monter un meeting comme Athletissima est un métier pas comme les autres. Jacky Delapierre fait ça mieux que personne depuis des années et l’édition 2022 aura encore une affiche de rêve. On vous raconte ça en dix épisodes et on enchaîne avec le 400 mètres haies femmes.
- par
- Robin Carrel
«On a su il y a quelques semaines que Sydney McLaughlin ne voulait pas continuer sa saison. Cette Américaine, c’est un cas particulier. Elle n’aime pas le sport. Elle n’aime pas l’athlétisme. Elle a des contrats absolument incroyables et gagne, je crois, entre deux millions et demi et trois millions par année. Quand on la voit courir, on a l’impression qu’elle porte toute la misère du monde sur ses épaules.
Elle ne rit jamais et, quand elle passe la ligne d’arrivée, elle ne va jamais féliciter les autres coureuses. Et puis ça coûte très cher! C’est une des athlètes les plus onéreuses du circuit. L’athlétisme, c’est un métier pour elle. Elle n’a vraiment aucun état d’âme. Il y a deux semaines, elle devait aller à Monaco et, tout à coup, elle a décidé d’aller en Pologne, parce qu’elle gagnait ainsi deux jours de vacances.
Autrement, dans cette discipline, toutes les autres sont là. Toutes celles qui étaient aux Championnats du monde. De nouveau, la course d’Athletissima, ce sera une finale mondiale. mais bon, sur la distance, c’est clairement McLaughlin et les autres… C’est une extraterrestre. Ça arrive, des fois, dans notre sport
Derrière, Femke Bol sera là. Elle a choisi de doubler 400 haies/400 plat aux derniers Européens de Munich. La Néerlandaise, je n’ai pas trop de difficultés à la faire venir à Lausanne (ndlr: elle est entraînée par le Suisse Laurent Meuwly).»
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