AutomobilismeRecord pour Verstappen avec 10 victoires consécutives
Le Néerlandais a remporté le GP d’Italie, dimanche à Monza. Perez a pris la 2e place, les Ferrari de Sainz et Leclerc finissent 3e et 4e.
Ils pouvaient y croire mais «Mad Max» a douché leurs espoirs: devant un public acquis à la cause Ferrari, l’intouchable Max Verstappen a remporté dimanche au Grand Prix d’Italie une 10e victoire consécutive record en Formule 1.
Dans le «Temple de la vitesse» de Monza, les Tifosi espéraient voir briller la Scuderia jusqu’au drapeau à damiers. Mais c’était sans compter sur Verstappen, inarrêtable depuis le début de la saison.
Parti en pole au volant de sa Ferrari devant une marée rouge, l’Espagnol Carlos Sainz aura résisté 14 tours (sur 51) à la surpuissante Red Bull du double champion du monde en titre, deuxième sur la grille.
Relégué derrière la fusée Verstappen, le pilote de 29 ans – qui a assuré «avoir fait tout ce (qu’il a) pu pour défendre» – s’est ensuite fait reprendre par l’autre Red Bull, celle de Sergio Pérez, en fin de course. S’en est suivi une lutte fratricide pour la 3e place avec son coéquipier Charles Leclerc.
«C’était dur mais c’est toujours un plaisir de se battre contre Charles», a réagi l’Espagnol, qui termine troisième derrière les Red Bull. Leclerc échoue au pied du podium devant les deux Mercedes de George Russell, 5e et Lewis Hamilton, 6e.
Record de Vettel effacé
La victoire de Verstappen – la 12e en 14 courses disputées cette saison – permet au Néerlandais d’effacer le record du quadruple champion du monde allemand Sebastian Vettel (neuf victoires en 2013) – record qu’il avait égalé la semaine dernière chez lui à Zandvoort, lors du GP des Pays-Bas.
«Je n’aurais jamais cru que (cette 10e victoire) aurait été possible», a déclaré Verstappen. «J’ai dû forcer (Sainz) à faire une erreur, j’ai essayé de rester patient car la course était longue et je devais juste choisir mon moment» pour prendre définitivement l’avantage sur la Ferrari.
Toutefois, pas de quoi miner le moral des Tifosi qui ont rapidement envahi la piste à l’arrivée pour acclamer leur héros et célébrer un podium au goût de victoire en scandant «Carlos, Carlos!»
Ferrari remonte
Depuis le début de la saison, la légendaire écurie au cheval cabré peine à honorer son statut de vice-championne du monde en titre et n’a plus remporté de GP depuis l’Autriche en juillet 2022.
Mais grâce à la performance de ses deux pilotes, elle remonte à la 3e place du championnat constructeurs, devant Aston Martin qui n’a engrangé que deux points dimanche, avec la modeste 9e place de l’Espagnol Fernando Alonso. Son coéquipier Lance Stroll a terminé 16e.
Au championnat des pilotes, Verstappen compte désormais une avance stratosphérique de 145 points sur son dauphin Pérez, seul autre pilote à s’être imposé en GP cette saison (en Arabie saoudite puis en Azerbaïdjan).
Albon surprend encore
Toujours impressionnant au volant de sa modeste Williams, le Thaïlandais Alexander Albon termine 7e du GP, devant le Britannique Lando Norris (McLaren) à qui il aura résisté jusqu’au bout.
Loin derrière, le Français de chez Alpine Pierre Gasly fini seulement 15e, une semaine après avoir décroché aux Pays-Bas son premier podium avec l’équipe française. Son coéquipier et compatriote Esteban Ocon a, lui, dû abandonner.
Plus tôt dans l’après-midi, le départ de cette 14e manche de la saison (sur 22) – initialement prévu à 15 heures, avait été retardé en raison d’un problème mécanique sur l’AlphaTauri de Yuki Tsunoda, contraint de s’arrêter sur le bord de la piste durant le tour de formation.
Le temps d’évacuer la voiture du Japonais, le départ de la course a été donné une vingtaine de minutes plus tard.