NeuchâtelUne demande de grâce «surréaliste» soumise au Grand Conseil
À peine incarcéré pour violences domestiques, un homme a tenté sa chance auprès des députés.
Le Grand Conseil neuchâtelois devait se pencher mercredi sur une demande de grâce. Jugée «surréaliste», elle a été balayée.
La demande venait d’un homme qui avait été condamné pour de multiples délits, dont des faits de violences physiques et verbales envers une ex-compagne. Il a écopé de plus de 6 mois de prison: 198 jours. Il est emprisonné depuis le 20 juin à La Chaux-de-Fonds.
Neuf jours après le début de son incarcération, les élus neuchâtelois devaient donc déterminer s’il «méritait» d’être gracié… «Cette demande de grâce est surréaliste», a tranché le député de l’UDC Niels Rosselet-Christ, relate «ArcInfo». Sans surprise, la grâce a été sèchement rejetée: 85 non, 9 abstentions. Il n’y a même pas eu de débat.