FranceUn homme tué, brûlé, puis découpé en morceaux
Dans l’Aveyron, trois personnes ont été arrêtées et emprisonnées pour le meurtre d’un sexagénaire.
Deux hommes et une femme – la compagne de l’un d’eux – ont été mis en examen et écroués dans l’enquête sur le meurtre en Aveyron d’un sexagénaire, dont le corps a été découpé en morceaux et incinéré après la mort.
La disparition de cet homme de 60 ans, qui vivait dans une maison en rénovation au milieu d’un bois entre les communes de Brasc et Coupiac, à une soixantaine de kilomètres de Rodez, avait été signalée le 5 février par son ex-compagne. Trois jours plus tard, plusieurs membres de sa famille avaient reçu des SMS envoyés depuis son téléphone portable mais sans que le style des messages ne corresponde à celui de l’homme disparu.
Le même jour, le 8 février, le véhicule du disparu avait été localisé à Camarès, à une quarantaine de kilomètres de son village, et deux personnes vues utilisant le véhicule du disparu étaient identifiées et placées en garde à vue.
À leur domicile, les enquêteurs ont retrouvé plusieurs objets appartenant au disparu. «L’un des gardés à vue indiquait aux enquêteurs avoir involontairement tué l’homme disparu après avoir eu un différend non précisé avec lui. Il l’aurait repoussé et fait tomber à terre. Il indiquait avoir ensuite fait disparaître le corps en l’incinérant», a indiqué le procureur de Montpellier Fabrice Belargent.
Versions non concordantes
«Une troisième personne était ensuite placée en garde à vue et ces trois personnes donnaient des versions non concordantes sur les conditions dans lesquelles l’homme disparu avait trouvé la mort», a-t-il ajouté, soulignant qu’il était impossible à ce stade de préciser le lien entre la victime et les auteurs présumés, ni les circonstances exactes de l’homicide.
D’après des sources proches de l’enquête citées par l’AFP, le corps de la victime a aussi été découpé après le meurtre et différentes parties ont été retrouvées à Brasc et Coupiac, mais aussi dans la commune de Camarès.
Les trois mis en cause ont été mis en examen le 11 février des chefs d’arrestation, enlèvement, séquestration suivie de mort d’une part et recel de cadavre d’une personne victime d’homicide ou de violences ayant entraîné la mort d’autre part.