Football – L’ASF répond aux critiques sur le football féminin

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FootballL’ASF répond aux critiques sur le football féminin

L’Association suisse des joueurs et joueuses de football (SAFP) revendique des changements. Séparation de budgets, congé maternité ou traitement des joueuses: l’Association suisse de football y répond.

Rebecca Garcia
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Rebecca Garcia
Preuve de la professionnalisation du football suisse: il parvient à figurer sur la scène européenne.

Preuve de la professionnalisation du football suisse: il parvient à figurer sur la scène européenne.

Urs Lindt/freshfocus

Footballeuses et footballeurs ne jouissent pas des mêmes conditions de travail. L’augmentation du nombre de joueuses au fil du temps n’entraîne pas forcément l’arrivée massive des soutiens financiers. La Swiss Association of professional footballeurs (SAFP) réclame une série de mesures pour l’égalité dans le sport.

La manne financière est partagée entre les équipes masculines et féminines. Lucien Valloni, président du syndicat suisse du football, réclame la dissociation des budgets. «Actuellement, l’association se cache derrière le marketing commun et n’est pas en mesure de dire combien elle perçoit pour les femmes et combien pour les hommes.» Il demande notamment à ce que les «sommes importantes» que reçoit l’ASF de la FIFA et de l’UEFA soient directement investies dans le salaire des joueuses.

L’ASF répond que le budget commun profite aux femmes, qui bénéficient alors de subventions croisées. Les contrats liés au football féminin portent généralement sur des montants bien inférieurs à leurs compères de l’autre sexe. Autre argument: ce sont les clubs qui doivent avancer sur la professionnalisation. «Servette est un bon exemple de la voie à suivre. Toutes les joueuses de l’Axa Women’s Super League y ont un contrat non-amateur», indique encore l’ASF.

Le nombre de joueuses en Suisse a augmenté année après année.

Le nombre de joueuses en Suisse a augmenté année après année.

ASF.

Une approche progressiste, pour une association qui refuse «ces revendications maximales radicales et immédiates». Elle balaye par exemple d’un revers de main la question du congé maternité. «Nous préférons nous occuper de problèmes concrets plutôt que de problèmes (jusqu’à présent) théoriques.»

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