Un campement d’un millier de migrants démantelé à Paris

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Les exilés, qui avaient trouvé refuge sous un pont du métro aérien, ont été délogés jeudi matin. Ils ont été mis à l’abri, ont annoncé des associations leur venant en aide.

L’évacuation du camp a démarré jeudi vers 7 h et s’est terminée avant midi.

L’évacuation du camp a démarré jeudi vers 7 h et s’est terminée avant midi.

AFP

Un campement de migrants installé sous le métro aérien dans le nord de Paris a été évacué jeudi matin, et près d’un millier d’exilés mis à l’abri, a-t-on appris auprès d’associations leur venant en aide. Ce campement, essentiellement constitué de ressortissants afghans, s’était reformé après une précédente évacuation fin octobre, par les forces de l’ordre, qui veulent éviter à tout prix la reconstitution d’importants camps de migrants en lisière de Paris.

Démarrée vers 7 h, l’opération s’est terminée avant midi et «il y a eu 956 personnes mises à l’abri», a indiqué l’association France terre d’asile (FTDA), opératrice de l’État. «Le besoin de centres de premier accueil» pour éviter un passage obligatoire par la rue «est particulièrement accru en ce moment car il y a beaucoup d’arrivées avec énormément de primo-arrivants, notamment afghans», a expliqué Hélène Soupios-David, responsable du plaidoyer chez France terre d’asile.

Transférés vers des centres d’hébergement

Les personnes prises en charge ont été emmenées à bord d’une vingtaine de bus pour être transférées vers des centres d’hébergement pour moitié en Île-de-France, a pour sa part indiqué Nikolaï Posner, un responsable d’Utopia56 qui intervient auprès des migrants à la rue. «Ce sont à 80, 90% des Afghans et quelques personnes d’Afrique de l’Est. Sur place, la situation était particulièrement compliquée car il commençait à faire très froid», a-t-il ajouté, déplorant le «cycle perpétuel» de formation des campements et d’évacuations policières.

Depuis la dernière opération du 27 octobre, sur ce même endroit, avec des tentes réparties au-dessus des rails de la gare du Nord jusqu’au métro aérien du quartier de Stalingrad, «on a constaté une augmentation significative du nombre de personnes» qui se sont ajoutées à celles qui n’avaient pas été prises en charge, fin octobre, a complété la responsable du plaidoyer chez FTDA.

(AFP)

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