La température remonte de 2 degrés à la piscine couverte

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Jura bernoisLa température remonte de 2 degrés à la piscine couverte

Les autorités de St-Imier voulaient économiser de l’énergie, mais les utilisateurs du bassin de natation ont protesté avec succès.

Vincent Donzé
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Vincent Donzé
Ouvert jusqu’à la mi-mai, le bassin de natation de St-Imier est situé dans le complexe des halles de gymnastique.

Ouvert jusqu’à la mi-mai, le bassin de natation de St-Imier est situé dans le complexe des halles de gymnastique.

lematin.ch/Vincent Donzé

C’est un retour aux températures d’avant les économies d’énergie qui a été annoncé hier par les autorités de St-Imier, une commune qui a fait de «terre d’énergies» son slogan et son logo. «La fronde des utilisateurs du bassin des halles de gymnastique a eu raison des mesures d’économie d’énergie prises par le Conseil municipal», ont admis les autorités.

«Alarmé par les mises en garde de la Confédération et des acteurs du marché de l’énergie», l’Exécutif imérien a instauré un vaste programme d’économie d’énergie l’automne dernier, dont la fameuse baisse de 2 degrés des températures de l’eau et de l’air de la piscine couverte, réduites respectivement à 25° et 27°.

Effets positifs

«Les effets positifs sur la consommation d’énergie du complexe des halles de gymnastique ont été spectaculaires», affirment aujourd’hui les autorités. Tout l’hiver, la chaudière a gaz servant à chauffer l’eau du bassin n’a pas été sollicitée: la pompe à chaleur suffisait au maintien des valeurs requises.

L’économie réalisée au cours du dernier trimestre 2022 équivaut à 7000 litres de mazout, mais de l’aveu même des autorités, la diminution des températures a «fortement déplu» aux utilisateurs du bassin couvert, en particulier aux écoles et aux autorités scolaires.

Dans tous les sens

Le Conseil municipal a dû faire face à une pluie de protestations. «Les arguments avancés allaient tous dans le même sens», remarquent les conseillers municipaux. Ainsi, l’apprentissage de la natation était devenu très difficile, en particulier pour les plus petits que l’on a dits «tétanisés par le froid». Or, le plan d’étude romand impose des cours de natation…

«Fallait-il sacrifier le bien-être des petits nageurs sur l’autel des économies d’énergie?» s’est interrogé le Conseil municipal. Confrontés à un «véritable dilemme», les élus ont finalement opté pour le confort des cours de natation: dans leur séance du 21 février dernier, ils ont décidé de remonter les températures le 1er mars.

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