Hockey sur glace: «Ma priorité est d’emmener le HC Sierre en National League»

Publié

Hockey sur glace«Ma priorité est d’emmener le HC Sierre en National League»

Le projet du nouveau centre de glace sierrois a été dévoilé mardi. Il a beaucoup été question d’infrastructures, mais Chris McSorley n’a pas oublié de parler hockey.

Claude-Alain Zufferey Sierre
par
Claude-Alain Zufferey Sierre
L’ancien coach de Genève et de Lugano Chris McSorley est appelé à assumer un rôle sportif à Sierre.

L’ancien coach de Genève et de Lugano Chris McSorley est appelé à assumer un rôle sportif à Sierre.

imago images / Manuel Winterberger

Chris McSorley était présent mardi matin dans la grande salle de l’Hôtel de Ville de Sierre, au côté des autorités politiques, sportives et des investisseurs. L’Ontarien représentait la société Sierre-Valais Sport qui s’occupera de l’exploitation des nouvelles patinoires sierroises, ainsi que des opérations de hockey sur glace. «Ces nouvelles infrastructures vont être un lieu de rencontres pour tous les fans de sport et de divertissements. Mais elles vont également permettre au HC Sierre de retrouver la première division. Pour ma part, ma priorité numéro un est d’emmener le HC Sierre en National League. Après 30 ans, il est vraiment temps», a expliqué Chris McSorley.

Pour ce faire, il va aussi devoir investir dans le budget du club, afin qu’il soit compétitif au plus haut niveau. L’idée est que sa société entre dans le conseil d’administration du club à très court terme, puis qu’il en prenne la majorité. «Après avoir finalisé cet accord avec la Ville, explique McSorley, nous anticipons d’entrer à brève échéance dans l’actionnariat du HC Sierre.» D’abord, à titre d’actionnaire minoritaire. Puis, à l’horizon de la fin de l’année 2023 selon l’évolution du dossier, à titre d’actionnaire majoritaire.

Accord-cadre signé, feu vert donné

Avant de patiner en National League, il faut déjà construire les nouvelles infrastructures.  C’est pour cela qu’un accord-cadre a été signé entre la Ville de Sierre, Urban Project et Sierre-Valais Sport. Ils ont donc dévoilé la physionomie du futur écoquartier qui va accueillir le nouveau centre de glace sierrois, baptisé pour l’heure «Valais Arena».

Si les grandes lignes de ce projet étaient déjà connues, Xavier Jeanneret, directeur général d’Urban Project, société qui va investir dans ce partenariat public-privé, est entré dans les détails: «Nous ne voulons pas seulement construire une patinoire de 6000 à 7000 places, mais nous voulons faire en sorte qu’elle soit rentable. Pour cela, il faut que notre programmation ne se focalise pas uniquement sur la glace. Et de cette manière nous allons pouvoir assurer la pérennité d’un projet de qualité.»

L’idée est de faire vivre cette zone en dehors du hockey et si possible 24 heures sur 24. «En plus d’une deuxième surface de glace, nous avons également imaginé un espace de plus de 15’000 m2 dédié à de nombreux sports indoor. Nous allons y ajouter des lieux consacrés à la restauration, à la santé du sport, ou encore des espaces de vie, avec une auberge de jeunesse, des logements pour habitants et éventuellement un hôtel.» 

Le Conseil général consulté en fin d’année

Alain Bonnet, président du HC Sierre, a également tenu à préciser l’importance de la deuxième surface de glace: «Actuellement, le secteur du hockey professionnel n’occupe que 17% des heures de glace de la patinoire de Graben. Nous avons 250 juniors, le patinage artistique, le curling, le patinage public et les écoles qui se partagent également ses installations. Le HC Sierre se réjouit dans de pouvoir aller de l’avant et nous sommes très enthousiastes vis-à-vis de ce projet.»

L’accord-cadre signé mardi permet donc de franchir un palier supplémentaire dès maintenant, et donne le feu vert aux investisseurs  (Urban Project, ainsi que Jean-Bernard Buchs), qui espèrent pouvoir présenter un avant-projet au Conseil général sierrois lors de la cession de décembre 2023, voire février 2024. La réalisation du projet global va s’étaler sur dix ans est devrait s’élever à 320 millions de francs. L’infrastructure de glace est actuellement devisée à 75 millions de francs, financée à hauteur de 30 millions de francs par les collectivités publiques.

Ton opinion