La Chine approuve son premier vaccin à ARN messager contre le Covid-19

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PandémieLa Chine approuve son premier vaccin à ARN messager contre le Covid-19

Le produit, conçu par le groupe chinois CSPC, a été approuvé pour un «usage d’urgence» par l’autorité de régulation sanitaire de Pékin. Les vaccins étrangers restent, eux, interdits dans le pays.

La Chine n’a pour l’instant autorisé dans le pays aucun vaccin étranger, y compris donc ceux des entreprises Pfizer-BioNTech et Moderna qui utilisent la technologie de l’ARN messager.

La Chine n’a pour l’instant autorisé dans le pays aucun vaccin étranger, y compris donc ceux des entreprises Pfizer-BioNTech et Moderna qui utilisent la technologie de l’ARN messager.

Photo d’illustration/REUTERS

La Chine a donné son feu vert à l’utilisation du premier vaccin chinois anti-Covid à ARN messager, a indiqué mercredi son fabricant, les vaccins étrangers étant, eux, toujours non autorisés dans le pays. Cette décision intervient plusieurs mois après que le géant asiatique a connu une explosion des cas en décembre-janvier, suite à la levée soudaine des stricts confinements, quarantaines et restrictions aux déplacements qui avaient cours jusqu’alors.

Le vaccin, conçu par le groupe pharmaceutique CSPC, a été approuvé pour un «usage d’urgence» par l’autorité de régulation sanitaire de Pékin, a indiqué l’entreprise dans un communiqué. Il s’est révélé très efficace lors d’un essai au cours duquel il a été utilisé comme dose de rappel pour des personnes ayant déjà reçu d’autres types de vaccins, a-t-elle ajouté sans autre précision.

Les vaccins à ARN messager sont généralement considérés comme faisant partie des plus efficaces pour réduire les formes graves et les décès dus au coronavirus. Les vaccins classiques cherchent à habituer l’organisme à un virus, en introduisant directement celui-ci dans le corps, sous forme atténuée ou désamorcée. Ceux à ARN messager, apparus avec la crise du Covid-19, fonctionnent différemment.

Ils se concentrent sur une petite partie du virus – dans le cas du SARS-CoV-2, la protéine dite «Spike» – et visent à injecter dans l’organisme des brins d’instructions génétiques, appelés ARN messager, ordonnant au corps de fabriquer cette protéine. Inoffensif en lui-même, ce «spicule» du coronavirus est ensuite détecté par le système immunitaire qui va produire des anticorps.

La Chine n’a pour l’instant autorisé dans le pays aucun vaccin étranger, y compris donc ceux des entreprises Pfizer-BioNTech et Moderna qui utilisent la technologie de l’ARN messager.

(AFP)

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