UDCCharles Poncet traite Thomas Stettler de «pauvre con!»
L’avocat genevois n’y est pas allé de main morte avec son nouveau collègue jurassien à Berne, qui avait dit que le parti était «xénophobe».
Charles Poncet sur le plateau de l’émission «Le PoinG» sur Léman Bleu.
Léman BleuLe nouvel élu jurassien au Conseil national, Thomas Stettler (UDC/JU), s’est fait remarquer au lendemain des élections fédérales du 22 octobre. Invité à l’émission «Infrarouge» sur la RTS, il a déclaré ne pas tolérer que l’on traite l’UDC de parti «raciste», mais qu’il admettait qu’elle était «xénophobe», dans le sens de la «peur des étrangers», une sorte de phobie dont on ne pouvait guérir. Or la signification du mot est bien plus forte. Selon la Commission fédérale contre le racisme, la xénophobie est assimilée à «la haine de l’étranger».
Thomas Stettler a admis son erreur et promit qu’il n’utiliserait plus ce mot. Cependant, mercredi soir, l’émission politique «Le PoinG» de Léman Bleu posait la question: «L'UDC: parti bourgeois ou d’extrême-droite?». Sur le plateau, son nouveau collègue au Parlement, l’avocat genevois Charles Poncet (UDC/GE), n'a pas été tendre: «Il y a des cons partout» a-t-il réagi au quart de tour lorsque le sujet a été abordé. «Le type qui vient dire à l’antenne aujourd’hui nous sommes un parti xénophobe… mais pauvre con! Voilà, cela ne va pas au-delà de ça…» Ensuite il a revendiqué pour son parti, – «qui a eu l’amabilité de m’accueillir» - d’avoir «un représentant qui dit de temps en temps des bêtises».