Football: Constantin: «Balotelli doit choisir ce qu’il veut devenir»

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FootballConstantin: «Balotelli doit choisir ce qu’il veut devenir»

Même s’il a disparu du contingent, l’Italien appartient toujours au FC Sion. Alors qu’aucune porte de sortie ne semble s’ouvrir, son président évoque la complexité du cas.

Nicolas Jacquier
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Nicolas Jacquier
Au lendemain de son arrivée au FC Sion, Mario Balotelli, tout sourire, avait été présenté le 1er septembre en grande pompe à Tourbillon. Une année plus tard, il s’entraîne en solitaire, à l’écart du groupe.

Au lendemain de son arrivée au FC Sion, Mario Balotelli, tout sourire, avait été présenté le 1er septembre en grande pompe à Tourbillon. Une année plus tard, il s’entraîne en solitaire, à l’écart du groupe.

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Le 31 août 2022, Mario Balotelli signait pour deux ans au FC Sion, provoquant alors à l’échelle helvétique un petit séisme sur la carte du football européen. À l’époque, le club de Tourbillon pensait avoir réussi le coup du siècle. En lieu et place, ce sera le flop retentissant que l’on sait. «Cela n’a pas été une journée productive pour la suite», reconnaît avec le recul Christian Constantin, au moment de se remémorer ce jour si particulier qu’il n’aurait peut-être pas souhaité vivre.

Devenu persona non grata douze mois plus tard, l’Italien, qui est toujours un joueur du FC Sion, continue de s’entraîner en solitaire à Riddes. «Pour travailler, Mario a tout à disposition. Après, il ne reste plus qu’à travailler…», assène «CC». Si le No 45 de Tourbillon en est toujours réduit à aligner les tours de terrains, c’est parce qu’aucune solution n’a encore été trouvée pour un transfert à l’étranger, alors que le mercato se termine sous peu dans les principaux championnats européens. Mais il restera ouvert en Turquie et en Arabie saoudite, deux destinations potentiellement susceptibles d’accueillir Balotelli. «Mario s’est annoncé partant chez nous. Et comme je ne me suis pas opposé à ce qu’il parte…»

«Cela ne dépend ni de moi, ni du coach, ni de toi! La seule personne capable de relancer Balotelli, c’est Mario lui-même.»

Christian Constantin, président du FC Sion

L’ennui, c’est que rien n’a bougé depuis, son cas étant loin d’être réglé. «Il y a certes eu quelques discussions ici et là, mais rien de concret au moment où l’on se parle», confie le président sédunois. Quand les lignes de front, semblant aujourd’hui figées, bougeront-elles, si tant est qu’elles puissent encore bouger? «Cela ne dépend ni de moi, ni du coach, ni de toi!, tranche Constantin. La seule personne capable de relancer Balotelli, c’est Mario lui-même. Seul face à lui, il doit choisir ce qu’il veut devenir.»

L’histoire n’est peut-être pas terminée

Si le dossier Balotelli ne devait pas être bouclé dans les temps, qu’adviendrait-il? Continuerait-il à percevoir jusqu’en juin 2024 son très déraisonnable salaire - la rumeur évoque 250’000 francs par mois - pour ne rien faire? Au moment où Sion cherche à renforcer son secteur offensif, un retour en grâce de son fantasque attaquant ne serait-il pas envisageable?

Revoir Balotelli sous le maillot valaisan, Christian Constantin ne semble guère cautionner pareille éventualité. «Afin de ne pas avoir à y répondre, je préférerais que la question ne me soit pas posée! Didier (ndlr: Tholot, entraîneur) veut des joueurs qui se bougent. Quelqu’un qui ne travaille pas et ne respecte pas les règles qu’il a imposées n’a pas sa place dans son effectif. Quand le coach avait relancé naguère Émile Mpenza, il l’avait relancé à ses conditions, et pas à celles d’Émile…»

Moralité, il faudrait un tout autre Balotelli, en termes d’engagement et d’état d’esprit, pour imaginer celui-ci revêtir à nouveau un maillot qu’il a lui-même choisi de rejeter.

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