FranceEric Zemmour a reçu un œuf sur la tête
Un homme a claqué un œuf sur la tête du candidat d’extrême droite à la présidentielle française Eric Zemmour, samedi lors d'un déplacement à Moissac dans le Sud-Ouest.
A peine sorti de sa voiture, Eric Zemmour a été visé par un œuf frais qu’un homme d’âge mûr lui a claqué sur la tête à Moissac samedi, a constaté l’AFP. L’auteur a été immédiatement maîtrisé par la sécurité et ensuite emmené par les gendarmes. Le candidat d'extrême droite à la présidentielle française se rendait ce samedi matin à Moissac (Sud-Ouest de la France) pour recevoir le soutien du maire de la commune, membre du Rassemblement National (RN) de Marine Le Pen, également candidate à l'élection présidentielle.
Soutien de Marion Maréchal
«J’ai confiance dans sa démarche. Je le rallie tout à fait naturellement (...) Je n’allais pas rester dans un parti qui a oublié ce que Marion a apporté», a déclaré Romain Lopez, premier maire à la tête d’une grande commune RN à rejoindre Eric Zemmour, à l’occasion d’une conférence de presse dans sa mairie aux côtés du candidat et de Marion Maréchal, la nièce de Marine Le Pen qui soutient l'ancien journaliste.
«Je suis toujours adhérent du RN. Je n’adhérerais pas à Reconquête! (ndlr: le parti d'Eric Zemmour)», a ajouté Romain Lopez qui a également durement critiqué la stratégie du RN et l’absence «de démocratie interne» du parti. Âgé de 33 ans, Romain Lopez est l’ancien attaché parlementaire de Marion Maréchal. «Romain est l’incarnation de la réussite locale du camp national», a salué Eric Zemmour.
«Écarter le cordon sanitaire»
«Un ralliement tel que le tien est un signal important. Des élus locaux qui sont avec Eric (Zemmour) se retrouvent dans cette démarche à la fois de rassemblement à droite et d’écarter ce fameux cordon sanitaire ou en tout cas de l’affaiblir», a exposé Marion Maréchal.
Moissac est «un laboratoire de ce que nous allons faire au niveau national», avait félicité Eric Zemmour plus tôt, quelques minutes après avoir reçu un œuf qu’un homme lui a claqué sur la tête à son arrivée dans la commune. «On voit de quel côté est la violence, il y a des gens qui ne supportent pas le débat démocratique», a réagi l’ancien polémiste.