Henry Cavill: «Sherlock n’est là que pour mettre Enola en avant»

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InterviewHenry Cavill: «Sherlock n’est là que pour mettre Enola en avant»

En attendant son possible retour dans la peau de Superman, l’acteur de 39 ans incarne Sherlock Holmes dans «Enola Holmes 2» aux côtés de Millie Bobby Brown sur Netflix.

Henry Arnaud, Los Angeles
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Henry Arnaud, Los Angeles
Henry Cavill: «Dans ce deuxième long-métrage, c’est Enola qui a définitivement pris son envol et qui aide Sherlock en le guidant dans son aventure.»

Henry Cavill: «Dans ce deuxième long-métrage, c’est Enola qui a définitivement pris son envol et qui aide Sherlock en le guidant dans son aventure.»

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Le 2e volet d’«Enola Holmes», avec Millie Bobby Brown dans le rôle-titre, est en ligne sur Netflix depuis le 4 novembre. La sœur de Sherlock Holmes s’attaque à sa première affaire officielle en tant que détective privée. Mais alors qu’elle se lance à la recherche d’une jeune fille disparue, une conspiration explosive laisse entrevoir un dangereux mystère que seul le soutien de ses amis (et de Sherlock lui-même) lui permettra d’élucider. Interview de l’acteur Henry Cavill, qui joue Sherlock Holmes, avant de retrouver sa cape de Superman.

Quel est l’attrait pour vous dans le personnage de Sherlock Holmes?

Il y a eu tellement de grands comédiens qui restent inoubliables dans la peau de Sherlock que j’étais d’abord réticent à cette idée même si le personnage me fascine. Puis j’ai lu le script et il était écrit d’une manière innovante, différente de toutes les versions précédentes. La présence de sa sœur, Enola, apporte une présence originale qui change tout à ce que l’on croyait connaître de Sherlock.

Comment vous êtes-vous glissé dans la peau de ce personnage culte?

C’est fun de faire partie de ce genre d’aventures car j’ai vraiment eu le sentiment de me replonger dans l’ambiance de Baker Street à l’époque de Sherlock. L’équipe de production a fait un tel boulot dans la construction des décors qu’il me suffisait de mettre un pied sur le plateau pour entrer dans la peau du personnage. Même lorsque ma présence n’était pas nécessaire devant les caméras, j’aimais rester assis dans un coin des décors pour m’imprégner de l’ambiance et rester dans la tête de Sherlock en observant les moindres détails.

Comment évolue-t-il dans ce deuxième «Enola Holmes»?

Les rôles sont inversés. Dans le premier film, Sherlock faisait tout pour gérer les problèmes de la société à sa façon. Mais il était aussi le catalyseur des décisions de sa petite sœur, Enola. Dans ce deuxième long-métrage, c’est Enola qui a définitivement pris son envol et qui aide Sherlock en le guidant dans son aventure. Je dois dire qu’être le grand frère qui est aidé par sa petite sœur, cela a été l’élément le plus fort de ce scénario à mes yeux.

Peut-on imaginer un autre film autour de votre personnage sans elle?

Ces films sont avant tout ceux de Millie Bobby Brown. Sherlock n’est là que pour mettre Enola en avant, et cela me plaît. Je sais qu’il ne faut jamais dire jamais. On a vu Sherlock Holmes dans de nombreuses incarnations. Notre version est originale par la présence de sa petite sœur. Il ne faut pas perdre ce duo.

Que dire des scènes de cascades où le frère et la sœur sont parfois opposés?

Nous avons énormément collaboré avec Millie Bobby Brown pour qu’elles soient les plus réalistes possibles. Et elle a tout autant l’habitude que moi des cascades et des combats. Au début, on était content de ces séquences chorégraphiées. Et plusieurs fois c’est le réalisateur, Harry Bradbeer, qui devait nous dire de faire attention à ne pas nous blesser. (Rires.) Frère et sœur se chamaillent, mais c’est tout!

«Cela fait cinq ans que j’attendais et espérais l’opportunité de reprendre le rôle de Superman.»

Henry Cavill, acteur

Il faut dire qu’avec Superman et vos autres rôles d’action, les cascades n’ont plus de secret pour vous…

C’est vrai, et le plus drôle est que je suis généralement très silencieux dans mes scènes de combat. On me demande toujours de rajouter des petits bruits, des cris ou gémissements dans les séquences d’action quand je retourne en studio pour réenregistrer mes répliques en postproduction. Il paraît que c’est important pour les spectateurs. Moi, je préfère que personne ne m’entende gémir ou souffrir. (Rires.)

Quand a lieu votre premier jour de tournage du nouveau «Superman»?

Ne comptez pas sur moi pour donner le moindre détail! Cela fait cinq ans que j’attendais et espérais l’opportunité de reprendre ce rôle. Le buzz a pris d’énormes proportions après la présentation de «Black Adams» avec Dwayne Johnson, mais c’est tout pour l’heure. Maintenant il y a encore mille détails à régler.

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