OriginalMontréal accueille les Championnats mondiaux… de rugby sous-marin!
Sous une appellation qui peut prêter à sourire, se cache un sport surprenant. Et exigeant.
- par
- Laurent Siebenmann
Du 8 au 15 juillet prochains, Montréal sera l’hôte des Championnats mondiaux… de rugby sous-marin. Les passionnés de ce sport pour le moins original, inventé en Allemagne en 1961, se retrouveront au complexe sportif Claude-Robillard, nous apprend «Le Journal de Montréal».
Une dizaine de pays, avec des équipes masculines et féminines, s’affronteront. En 2019, les Colombiens avaient été sacrés chez les hommes, les Norvégiennes chez les femmes.
Mais comment se pratique le rugby sous-marin? Il faut, d’abord, avoir une belle capacité pulmonaire et bien maîtriser sa respiration. Ensuite, savoir nager sous l’eau, forcément. Dit comme ça, cela semble simple. Mais pas tant. Chaque équipe est composée de douze joueurs. Seuls six se trouvent dans l’eau, en même temps.
Les compétiteurs portent tous un masque, un tuba et des palmes. Chaque équipe dispose de deux gardiens en même temps pour défendre son but (oui, oui) en alternance. Le temps d’aller respirer à la surface, à tour de rôle. Les buts, eux-mêmes, sont en métal, disposés chacun à un bout de la piscine. Chaque gardien s’assied sur le panier, pour empêcher les adversaires de marquer. Et le ballon? il est en plastique, rempli d’eau salée.
Précisons enfin qu’il est interdit d’étrangler les membres de l’équipe adverse. Ou de donner des méchants coups, mal placés. Chaque match comprend deux périodes de 15 minutes. Et les évolutions des joueurs sous l’eau peuvent être suivies sur des écrans disposés pour le public tout autour de la piscine. Une question demeure: comment effectue-t-on un placage efficace dans ces conditions?