RussieSiemens planche sur un TGV reliant Saint-Pétersbourg à Moscou en 2 h 30
Selon le groupe, la future ligne devrait être mise en service en 2028. Les trains à très grande vitesse – de construction germano-russe – qui l’emprunteront rouleront à 360 km/h en moyenne.
Siemens développe avec les chemins de fer russes de nouveaux trains permettant de relier Moscou à Saint-Pétersbourg en 2 h 30, a indiqué lundi, un responsable du groupe allemand. «C’est un train à haute vitesse qui circulera (…) à partir de 2028, à une vitesse moyenne de 360 km/h», a déclaré, cité par l’agence officielle TASS, Alexander Liberov, patron de Siemens Russie.
Selon des informations diffusées précédemment par RZD, les chemins de fers russes, ces nouveaux trains permettront de parcourir les quelque 700 km qui séparent les deux principales villes russes en allant jusqu’à 400 km/h. Le train le plus rapide entre Moscou et Saint-Pétersbourg met actuellement un peu moins de 4 h, et c’est une des lignes les plus utilisées du pays. Les points d’arrivée à Moscou et Saint-Pétersbourg de la nouvelle ligne ultrarapide devraient être prêts dès 2024.
Alexander Liberov a précisé que les trains seraient produits par l’usine d’Ural Locomotives – une coentreprise entre Siemens et le groupe russe Sinara – près d’Iékatéringbourg, dans l’Oural.
Un réseau de chemins de fer sans équivalent
La Russie s’est dotée ces dernières années de trains modernes et réputés très fiables, tels que le «Sapsan» entre Moscou et Saint-Pétersbourg ou trois «Aeroexpress» reliant le centre-ville de Moscou, aux trois aéroports de la ville. Mais si l’essentiel des investissements est concentré dans la partie européenne de Russie, l’immense pays dispose d’un réseau de chemins de fer sans équivalent, que RZD s’efforce de moderniser.