FootballAlain Geiger s’en contente: «On n’a jamais été aussi bons défensivement»
Du côté des entraîneurs, le résultat nul et vierge entre Sion et Servette a convenu à tout le monde. Paolo Tramezzani a notamment relevé l’attitude de ses joueurs.
- par
- Valentin Schnorhk Sion
Il y a des phrases qui se suffisent à elle-même et qui ne demandent pas forcément de reformulations. Sion et Servette se sont quittés sur un score vierge samedi soir et, de l’avis d’Alain Geiger, «c’était un match qui ressemblait à ce que ça a été: à savoir, un match nul».
Il faut la prendre la déclaration de l’entraîneur servettien dans son juste sens: celui de l’équité. «Des buts auraient pu être possibles, mais il n’y en a pas eu: nous aurions dû prendre l’avantage en première mi-temps, alors que Sion a eu ses occasions en deuxième période.» Et si le match s’est terminé ainsi, sans que les filets ne tremblent, Geiger le doit notamment à Jérémy Frick, encore très sûr dans les buts grenat après son excellente prestation de la semaine précédente à Bâle.
Un cache-misère des difficultés servettiennes sans ballon? «On n’a jamais été aussi forts défensivement depuis qu’on est remontés en Super League, conteste le technicien. Vous savez, ce n’est pas si simple: on fait du jeu, on a des occasions, on fait des erreurs et donc notre gardien fait des arrêts. Quand en football vous subissez, il ne faut pas encaisser. Et nous parvenons à ramener des bons résultats. Nous ne devons pas être plus royalistes que le roi: si nous avions fait six points en deux matches, nous pourrions jouer le titre. Mais nous étions 6es l’an dernier. Aujourd’hui, nous sommes 3es, c’est positif.»
Tramezzani salue «l’esprit»
Le camp des heureux est bien garni. Paolo Tramezzani s’y est joint également. «C’était un match beau à voir, a relevé le coach sédunois. L’esprit m’a plu, les gars ont envie de se donner, d’être ensemble sur le terrain. C’est beau. Je suis donc très content de la prestation et je dois féliciter les joueurs.»
D’autant plus que l’Italien, qui fêtait ses 52 ans samedi, avait tenté un petit coup de poker: aligner Baltazar au poste de latéral gauche: «Mais c’était son poste quand il est arrivé du Brésil, a-t-il justifié. Et puis, qu’importe sa position, il remplit toujours sa fonction.» Signe d’une équipe qui vit.