Consommation – Le bio séduit de plus en plus, surtout les jeunes parents

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ConsommationLe bio convainc de plus en plus, surtout dans les aliments pour bébés

L’Office fédéral de l’agriculture a passé au crible les achats des Suisses. Le bio y est en progression constante, mais certains domaines sortent du lot.

Les consommateurs voudraient davantage de bio dans les cantines et restaurants, selon l’enquête de la Confédération.

Les consommateurs voudraient davantage de bio dans les cantines et restaurants, selon l’enquête de la Confédération.

20min/Michael Scherrer

On veut le meilleur pour nos enfants: c’est l’une des conclusions qui ressort du dossier publié mardi par l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG), qui a analysé les dépenses des consommateurs suisses pour des produits bio. Car le domaine qui se détache largement est celui de l’alimentation pour bébés. Dans ce secteur, 50% du chiffre d’affaires se rapporte à des produits bio.

C’est bien plus que le secteur suivant, à savoir celui des œufs, où 27,9% des ventes concernent du bio. D’un point de vue global, les chiffres de 2020 indiquent que 10,6% des produits achetés sont bio. Fruits (17,3%) et légumes (23,8%) trouvent aussi de plus en plus de public, tandis que viandes et poissons ne décollent pas.

Des citadins aisés, mais âgés

«Au cours des dix dernières années, le marché du bio est passé d’un segment de niche à un marché significatif en termes de chiffres d’affaires et de tendances. Aujourd’hui, environ 95% des ménages consomment des produits bio au moins une fois par an, et près de 50% plusieurs fois par semaine», relève l’OFAG.

Quant au cliché qui consiste à dire que le bio est surtout une affaire de jeunes bobos urbains aisés, l’OFAG relève qu’il est presque totalement vrai. Seule différence: l’office a constaté que les générations plus âgées consomment en fait plus souvent du bio que les jeunes. Autre relative surprise: le bio convainc très légèrement plus en Suisse romande que chez nos compatriotes alémaniques, même si, selon l’OFAG, les différences ne sont «pas significatives». Par contre, la fréquence de consommation de bio augmente en effet plus le revenu est élevé, plus le niveau de formation est élevé et trouve plus d’adeptes parmi les citadins.

Prix, disponibilité, plastique

(ywe)

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