Indiana Jones à la recherche des recettes perdues

Pour beaucoup de films, un démarrage à 60 millions de dollars serait une bonne surprise. Mais pas pour «Indiana Jones et le Cadran de la destinée», qui a réalisé ce score entre vendredi et dimanche aux États-Unis. Parce que le film de James Mangold a un budget de production de 300 millions de dollars, sans oublier les dépenses pour sa promotion estimées à 100 millions de dollars.

Il y a 15 ans, «Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal» démarrait à 100 millions de dollars pour un budget de production de 185 millions «seulement». En tout, le film avait engrangé 790 millions, ce qui en a fait l’épisode de la saga réalisant le plus gros score au box-office, rappelle Écran Large.

À l’international. «Indiana Jones 5» a engrangé 70 millions de dollars. Le site compare ce démarrage avec deux prétendus blockbusters qui devraient figurer parmi les flops de l’année, et ce n’est pas réjouissant. «Le Cadran de la destinée» fait en effet à peine plus que «The Flash» (55 millions) et moins que celui de «Transformers: Rise of the Beasts» (61 millions). Après trois week-ends, «The Flash» n’est pas parvenu à 100 millions de dollars de recettes aux États-Unis, mais le film avait fait un meilleur démarrage à l’international que cet Indiana Jones.

Un petit espoir tout de même pour que l’homme au chapeau ne finisse pas au musée des flops historiques: ce 4 juillet est la fête nationale aux États-Unis et ce jour férié pourrait donc donner ce coup de fouet tant attendu à celui qui le manie si bien, estime Écran Large.