Tensions au Vatican  : «La mort de Benoît XVI a été instrumentalisée», déplore le pape 

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Tensions au Vatican«La mort de Benoît XVI a été instrumentalisée», déplore le pape

Dans l’avion qui le ramenait du Soudan du Sud, le pape François a rejeté dimanche «certaines histoires qui se racontent» sur son prédécesseur récemment décédé. 

Benoît XVI «n’était pas une personne aigrie», selon François.

Benoît XVI «n’était pas une personne aigrie», selon François.

AFP

Le pape François a estimé dimanche que certains opposants au sein de l’Eglise catholique ont «exploité» la mort de son prédécesseur Benoît XVI pour critiquer son propre pontificat.

«Apporter de l’eau à leur propre moulin»

Benoît XVI avait démissionné de sa fonction de pape en 2013 mais jusqu’à sa mort le 31 décembre, à 95 ans, il est resté une figure de proue pour l’aile conservatrice de l’Eglise, qui juge François trop progressiste.

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Ce dernier, parlant à la presse dans l’avion qui le ramenait du Soudan du Sud, a rejeté «certaines histoires qui se racontent, selon lesquelles Benoît XVI était amer à cause de l’action du nouveau pape». «En effet, j’ai consulté Benoît pour certaines décisions à prendre. Et il a accepté. Il était d’accord. Je crois que la mort de Benoît XVI a été instrumentalisée par des personnes qui veulent apporter de l’eau à leur propre moulin», a déclaré François.

via REUTERS

Mémoires de Georg Gänswein

«Et ceux qui instrumentalisent une personne si bonne, un tel homme de Dieu, je dirais presque un saint père de l’Eglise, sont des personnes sans éthique, qui agissent à des fins partisanes, et non des gens d’Eglise», a-t-il accusé. «Je voulais donner cette précision sur la personnalité du pape Benoît. Ce n’était pas une personne aigrie», selon François.

Il n’a nommé personne, mais le plus proche collaborateur de Benoît XVI, Georg Gänswein, a publié des mémoires après le décès de ce dernier où il raconte des tensions entre l’ex-pape et François. Georg Gänswein affirme notamment que le pape argentin avait «brisé le coeur» de son prédécesseur en limitant le recours au latin que lui-même avait développé.

(AFP)

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